De nouvelles règles sur les visas Schengen à partir de février 2020

De nouvelles règles sur les visas Schengen entreront en vigueur à partir du premier lundi de février 2020 dans tous les États membres de l’espace Schengen, indique-t-on sur le site SchengenVisaInfo.com.

« Tous les demandeurs de visa Schengen qui déposent une demande de visa à partir du premier lundi de février 2020 seront soumis au nouveau code des visas Schengen », précise-t-on de même source.

Le nouveau code des visas Schengen régissant les procédures de demande, de traitement et de délivrance des visas de court séjour à l’Union européenne a été adopté par l’UE en juin dernier afin de « faciliter les procédures de demande pour les voyageurs et le personnel consulaire », tout en tenant compte « des préoccupations en matière de migration et de sécurité ».

Ce nouveau code apporte plusieurs modifications, notamment des frais de visa plus élevés. Ainsi, les demandeurs qui payaient auparavant 60 euros par visa devront désormais payer 80 euros, tandis que ceux qui devaient payer 35 euros par visa devront désormais payer 40 euros. Les enfants de 0 à 6 ans restent exonérés des frais de visa.

Les nouvelles règles prévoient également une prolongation des périodes de dépôt des demandes, de trois mois à six mois avant un voyage, et des formulaires de candidature électroniques dans la plupart des pays.

→ Lire aussi : France : vers une gestion dématérialisée de la délivrance des visas

Le code actualisé des visas Schengen oblige, par ailleurs, tous les États membres Schengen à être présents dans tous les pays tiers, par l’intermédiaire de leur ambassade/consulat, d’un autre État membre ou en externalisant l’obtention du visa Schengen à un prestataire de services extérieur.

Cette obligation vise à faciliter la demande de visa, afin que les ressortissants de certains pays n’aient plus à se rendre dans un pays voisin uniquement pour déposer et demander un visa.

Le nouveau code introduit, en outre, un mécanisme qui examine si les frais de visa doivent changer ou rester les mêmes tous les trois ans.

Il donne, par ailleurs, des avantages aux voyageurs fréquents ayant déjà reçu des visas Schengen. Ainsi, les voyageurs qui se rendent fréquemment dans l’espace Schengen, qui ont également des antécédents positifs en matière de visas, c’est-à-dire qui ont utilisé légalement leurs visas précédents, qui ont une bonne situation économique dans leur pays d’origine et qui ont l’intention réelle de quitter le territoire des États membres avant l’expiration de leur visa, pourront bénéficier d’un visa à entrées multiples valable cinq ans au maximum.

Actuellement, les voyageurs de 104 pays doivent obtenir un visa pour entrer dans l’UE pour des séjours allant jusqu’à trois mois dans l’espace Schengen, rappelle-t-on.

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