Déconfinement au Maroc : Comment s’y préparer ?

Après 3 mois de confinement, la perspective du déconfinement peut-être source d’émotions diverses, notamment, des inquiétudes et des angoisses pour quelques-uns d’entre nous. Dans ce cadre, nous vous partageons quelques pistes et idées, proposées par Zineb Diouri-Ammour, thérapeute spécialisée en psychologie positive, pour pouvoir l’aborder de la manière la plus sereine possible.

De nouvelles étapes de déconfinement sont imminentes pour le Maroc, notamment, à travers un assouplissement des mesures prises dans le cadre de la lutte contre la propagation de la Covid-19. En effet, les autorités publiques ont annoncé, le vendredi 19 juin, le passage de la totalité du territoire national en zone 1 de déconfinement, à l’exception de Tanger, Larache, Kénitra et Marrakech. Cette phase devrait démarrer à partir du 24 juin.

« l’objectif est de faire en sorte que la vie reprenne son cours normal le plus tôt possible », a fait savoir le ministre de l’Intérieur, appelant à cet égard les citoyens et citoyennes à respecter toutes les mesures pour lutter contre le virus, y compris la distanciation sociale, le lavage des mains et le port des masques de protection.

Il a également été décidé de passer à la deuxième phase du plan d’allègement en tenant compte du développement de la situation épidémiologique dans le Royaume. Cette nouvelle étape traduit ainsi le retour de certaines libertés et la remise en route progressive d’activités mises en pause.

Pour la thérapeute spécialisée en psychologie positive, Zineb Diouri-Ammour, « Heureusement que notre cerveau est malléable et la plupart d’entre nous va se réadapter facilement au déconfinement ».

Toutefois, un sentiment d’inquiétude peut se faire ressentir, à savoir, « être enfermé pendant 3 mois en intériorisant que l’extérieur représente un danger imminent puis devoir d’un coup ressortir n’est pas évident. Beaucoup d’entre nous vont devoir faire face à de l’agoraphobie, par exemple, car cette liberté retrouvée peut être source d’angoisses. Certains vont avoir des comportements impulsifs et excessifs dus aux frustrations accumulées », souligne-t-elle.

En revanche, cette thérapeute conseille alors de « pratiquer la gratitude en tenant un petit journal où on note chaque soir trois moments agréables de notre journée pour entraîner notre cerveau à reconnaître et à mieux intérioriser les belles choses qui nous arrivent ».

Ainsi, accepter nos craintes et échanger autour d’elles avec nos proches, selon la même source, « est nécessaire pour qu’on prenne conscience que nous ne sommes pas seuls face à tout cela, mais aussi, parce que les relations humaines sont un facteur crucial pour notre épanouissement et bonheur ».

Dans le même registre, cette spécialiste recommande également de s’offrir des moments de récompense, à savoir, « un bon bain, une délicieuse pâtisserie, un super livre etc. comme une manière de se rassurer, de se rendre compte que tout est derrière nous et que tout va aller pour le mieux », conclut-elle.

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