Déni des Droits Humains par le régime algérien

Par Radouan Bachiri

Décembre est, apparemment, le mois de la Violation des droits de l’Homme et de l’Humain, par excellence. L’Etat algérien le célèbre à coups de matraques, de maltraitances, d’inhumaines humiliations contre nos frères d’Afrique Subsaharienne. Alors que le Monde fête les droits de l’Homme, que la Communauté musulmane célèbre la naissance du prophète de l’amour et de la paix, le même Régime prouve encore qu’il ne reconnaît nul lien, nulle appartenance ni au monde, ni à la Communauté musulmane encore moins à l’Afrique, en jetant dans le désert de pauvres migrants sans nuls moyens de survie, en milieu hostile.

La Déclaration universelle des droits de l’Homme dans les articles 9 et 13 qui édictent que «Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé » ne bénéfice de nul crédit en Algérie. Le 18 Décembre 1975, le Régime militaire exproprie 350.000 Marocains en leur spoliant leurs biens, le jour même où la Communauté musulmane célébrait une fête religieuse, pour « punir » le Maroc d’avoir libéré son Sahara, Pacifiquement. Le Régime totalitaire d’Algérie, depuis 1962, enregistre des violations en exponentiel dont sont victimes les citoyens du Mzab, pourtant citoyens algériens de pure souche. « Le bureau national de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH), a enregistré des contestations populaires réitérées de citoyens, en divers points de l’Algérie, exprimant leur ras le bol de leurs conditions de vie misérables qui ne cessent d’empirer. Principalement dans les zones rurales isolées où le citoyen lutte par tous les moyens qui lui en coûtent afin d’assurer sa survie et bénéficier de son droit des implications du développement local sachant qu’il est privé des simples nécessités de subsistance digne tels que l’eau, le gaz, les communications et voies adéquates de transports, ceci sans évoquer le fait que la frange des jeunes ne dispose d’aucune possibilité de travail, de formation, ni de promotion et tout ce qui pourrait les aider à se faire une situation sociale, bâtir un foyer familial, etc.

Aujourd’hui, la situation sociale et économique concernant les diverses catégories de citoyens dans notre pays se caractérise par des disparités flagrantes. Ainsi, le niveau des classes moyennes, des salariés et des couches déshéritées des chômeurs qui ne cesse de déchoir, cela aggravé par, entre autres, les vicissitudes du pouvoir d’achat. Alors que leur fait face une catégorie limitée de jouisseurs privilégiés vivant dans l’opulence criarde par certains aspects extrêmement gaspilleurs et immoraux attentant aux bonnes mœurs. Alors que l’érosion du pouvoir d’achat imposé par les lobbys de ces derniers aux citoyens ne cesse de s’aggraver tandis que les salaires des couches laborieuses ne suffisent plus, depuis assez longtemps, à faire face convenablement aux besoins essentiels de larges couches de la société. Ce qui impose d’entreprendre des mesures urgentes et des initiatives appropriées à même de réduire de cet écart socioéconomique profond et liquider les différentes formes de pauvreté, de marginalisation et d’exclusion. », note le quotidien Le Matin d’Algérie.

Le Maroc est membre naturel de l’Afrique, géographiquement, historiquement, en partie théologiquement et ethniquement parlant. Par conséquent, il s’inscrit présent en son continent, dans la joie ou la peine. Bras ouverts, il offre une compagnie fraternelle sur tous les parcours. Les subsahariens bénéficient, au Maroc, des mêmes droits et devoirs que tout Marocain et disposent d’une carte de résidents. L’Etat, par le biais de l’ANAPEC, les accompagne vers le Marché du travail, des offres de formations, tant d’opportunités leur sont soumises pour leur bien-être sur les terres marocaines.

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