Deux femmes assignées en justice par Brigitte Macron

Par Meryem Idrissi

De toute évidence, l’épouse du Président français est déterminée à aller jusqu’au bout pour que justice lui soit rendue. En effet, Brigitte Macron a assigné devant le tribunal judiciaire de Paris deux femmes ayant propagé sur Internet une rumeur selon laquelle elle était une femme transgenre, selon l’AFP, ce 18 février.

L’affaire remonte au mois de décembre quand deux femmes qui seraient « une médium » et « une journaliste indépendante » s’étaient acharnées contre la Première Dame de France dont elles avaient fait la cible de rumeurs qui l’accusaient d’être « un homme » ! Les deux femmes avaient diffusé sur un réseau social une interview dans laquelle il était dit que Brigitte Trogneux (son nom de jeune fille) n’était, en fait, jamais née, et que c’était, en réalité, son frère qui était devenu femme en prenant le nom de Brigitte.

C’est ainsi que réseaux sociaux, chaînes YouTube et certains sites sur Internet aidant, Brigitte Macron est accusée de dissimuler sa véritable identité surtout par l’extrême droite. Les attaques iront loin jusqu’à dire que Brigitte Macron se nommerait, en réalité, Jean-Michel Trogneux, en référence à son nom de jeune fille. Un nom qui s’est vite transformé en mot-clé viral sur Twitter et le Hashtag #JeanMichelTrogneux arrive en tête des tendances sur Twitter, accompagné de clichés photographiques de la femme du Président de la République. Il paraît sur plus de 57.000 messages en seulement deux jours, selon Libération.

Et c’est à partir de ce moment-là que l’avocat de Brigitte Macron, Maître Jean Ennochi, a porté l’affaire devant la justice pour rumeurs et injures transphobes à l’encontre de sa cliente.

Dans cette procédure civile, une première audience a été fixée au 15 juin, devant la 17e chambre du tribunal de Paris, a annoncé l’AFP

Faisant l’objet d’attaques agressives, Brigitte Macron, avait déclaré, il y a quelques semaines : « Si je ne fais rien alors que ça fait quatre ans que je suis contre le harcèlement, je ne suis pas audible ». Par ailleurs, la Première Dame de France s’indigne : « Ils ont changé mon arbre généalogique », « Là, on touche à la généalogie de mes parents, et là c’est impossible ! »

En effet, ses détracteurs auraient modifié les informations sur les sites de généalogie en ligne afin de prouver qu’elle était … son frère et non elle.

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