Pour son développement, la région Fès-Meknès mise sur la culture

Pour promouvoir son développement et préserver son cachet civilisationnel authentique, la région Fès-Meknès a continué en 2017 à miser sur la culture.

Ce pari s’explique tant par l’histoire de la région que par son potentiel culturel, en ce sens qu’elle a toujours constitué un terreau fertile où différentes expressions de célébration de l’art, du patrimoine, du verbe, de la musique, de la peinture ou de la performance corporelle s’y sont épanouies.

La région se caractérise en effet par la richesse de son patrimoine matériel et immatériel, plaçant la culture aux premiers rangs des secteurs qui connaissent une réelle dynamique tout au long de l’année.

Grâce aussi bien aux multiples acteurs de l’animation culturelle de la région qu’à ses infrastructures culturelles, la région a proposé en 2017 un menu digne de son cachet patrimonial et culturel.

Durant l’année écoulée, le rayonnement culturel de la région s’est ainsi enrichi par l’organisation de cinq grands festivals, initiés par le département de la culture, en l’occurrence le festival international du théâtre de l’enfant à Taza, le festival national des arts de la rue, le festival international de Volubilis des musiques traditionnelles du monde, le festival national d’El Aîta jabalia et le festival national de l’art d’Ahidous. Des manifestations qui viennent s’ajouter aux grands rendez-vous culturels qu’abrite la cité Idrisside, dont le célèbre festival des musiques sacrées du monde.

Principal acteur de l’action culturelle dans la région, la direction Fès-Meknès du département de tutelle a multiplié également, durant l’année passée, les partenariats avec des acteurs locaux, provinciaux et régionaux actifs dans le domaine du développement culturel, à leur tête le conseil régional et les collectivités territoriales. Des partenariats qui visent à fédérer les moyens financiers, logistiques et organisationnels des différents acteurs en vue de promouvoir le rayonnement culturel de la région et contribuer à son animation, tout en améliorant son attractivité et sont apport au développement durable. Toutefois, les responsables se disent conscients des contraintes qui entravent le plein développement du secteur. Pour y pallier, il convient, selon eux, d’assurer une meilleure répartition territoriale des infrastructures culturelles sur toute la région, en créant, entre autres, un théâtre à Fès relevant du département de la culture et des centres culturels à Fès, Sefrou, Imouzzer et Boulemane.

A la direction régionale de la culture, on souligne également la nécessité de multiplier les partenariats avec les collectivités territoriales et le secteur privé, d’élaborer une programmation culturelle régionale intégrée avec les secteurs du tourisme, de la jeunesse et des sports et de généraliser les points de lecture.

Et pour passer des paroles aux actes, un programme prenant en compte l’essentiel de ces éléments a été ainsi mis en place par le département de la culture. Il vise notamment à faire valoir les principes de bonne gouvernance dans la programmation, l’appui de la politique de décentralisation de l’action culturelle, la mise en œuvre de la régionalisation avancée et l’encouragement du tourisme culturel dans la région.

Les observateurs assidus de la scène culturelle locale et régionale s’attendent à cet égard à un soutien des créations artistiques, à une prise en compte des spécificités historiques et culturelles de la région, à la consécration de son cachet spirituel et à la promotion des arts modernes, dont le théâtre, le cinéma, l’art plastique, le livre ou la danse.

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