Dialogue social: les tensions subsistent entre enseignants contractuels et gouvernement

Les tensions entre les enseignants contractuels et le gouvernement subsistent toujours, en dépit de leur intégration à  la fonction publique.

Peu convaincus par le nouveau statut unifié pour les fonctionnaires, les contractuels dénoncent la dégradation de leur statut et revendiquent la création de postes budgétaires  qui leurs seront dédiés.

Des discordances majeures persistent entre le gouvernement et les syndicats du secteur de l’éducation nationale. C’est d’ailleurs ce qu’à indiqué le ministre de l’Education nationale, Chakib Benmoussa, lors de la séance des questions orales tenue le lundi 7 novembre.

Interpellé sur le dossier des enseignants cadres des AREFs (contractuels) ainsi que sur l’état d’avancement du dialogue social avec les syndicats, Chakib Benmouss a indiqué que les discussions se poursuivront dans l’optique de dépasser le blocage marquant le dialogue social sectoriel dans les plus brefs délais. Mais aussi de garantir tous les droits et devoirs relatifs à la fonction publique.

« Le dialogue est toujours engagé avec les syndicats avec la volonté d’arriver à des solutions adaptées.», a-t-il déclaré.

Il convient de signaler à cet égard que de nombreux dossiers font objet de discorde, notamment ceux relatifs au nouveau statut unifié pour les fonctionnaires. Un statut qui semble loin de  convaincre les syndicats.

A cet effet, le ministre a affirmé que le nouveau texte sur ce  statut unifié permettra aux enseignants cadres des AREFs de bénéficier d’indemnités avec effet rétroactif à la date de leur recrutement, ainsi que de tous les avantages dont jouissent les enseignants du ministère, dont le droit de participation à tous les concours professionnels et le droit à la mobilité nationale.

Rappelons qu’une lettre annonçant le nouveau statut unifié pour les fonctionnaires et l’intégration des contractuels en tant que fonctionnaires a été transmise le 5 octobre, par le ministre de l’éducation nationale, qui affirme que les enseignants des AREF auront les mêmes avantages et opportunités que leurs homologues enseignants du ministère de l’Education nationale.

Toutefois, ce statut semble ne pas déplaire aux contractuels qui remontent de nouveau au créneau et revendiquent, cette fois-ci, la création de postes budgétaires au sein du ministère, qui leur seront dédié estimant que leurs salaires sont désormais traités comme de « l’équipement » du ministère et non pas comme une charge salariale. Voilà donc ce qu’ils  considèrent comme « dégradant et fragilisant pour leur statut ».

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