e-Commerce: Les données personnelles ne sont pas protégées dans un tiers des pays

Les données à caractère personnel et la vie privée ne sont pas protégées dans un tiers des pays dans le commerce électronique, a indiqué la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED).

« Des lacunes importantes dans l’adoption des « cyberlois » rendent les consommateurs vulnérables durant la crise de coronavirus lorsqu’ils accèdent à des biens et services en ligne », fait observer la CNUCED dans un nouveau rapport.

L’agence onusienne précise que seulement 66% des pays du monde protègent les données et la vie privée des personnes, bien que l’adoption des lois sur la protection des données et la vie privée ait progressé de 11 % au cours de la période 2015-2020.

Ce taux est encore plus faible dans les pays les moins avancés, se situant à seulement 43%, révèlent les résultats de la nouvelle enquête sur l’adoption mondiale de la cyberlégislation.

« Compte tenu de la montée de la cybercriminalité, des escroqueries et de la fraude en ligne pendant la pandémie de COVID-19, les résultats de l’enquête sont très inquiétants », a affirmé Shamika N. Sirimanne, directrice de la division Technologie et logistique de la CNUCED, citée par le communiqué.

Pour que le commerce électronique soutienne de manière efficace le développement, a-t-elle déclaré, les consommateurs et les entreprises doivent se sentir protégés.

« Ceci est d’autant plus évident en ces temps difficiles, où les outils numériques sont de plus en plus le seul moyen d’accéder aux biens et services», a-t-elle relevé.

Selon la Conférence, pour que la confiance des consommateurs reprenne et les gens fassent confiance au commerce électronique, davantage de pays doivent disposer de cadres juridiques qui protègent adéquatement leurs citoyens en ligne.

Toutefois, estime l’organisation, la protection des consommateurs et des entreprises en ligne n’est pas seulement une question de législation. « Une fois que les lois sont adoptées et consignées dans les registres, elles doivent être appliquées et les pays en développement ont souvent des ressources insuffisantes pour les faire appliquer », fait remarquer la même source.

L’enquête montre que l’évolution de la cybercriminalité et les lacunes en matière de compétences qui en résultent constituent un défi important pour les services de contrôle et les procureurs.

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