Egypte: coup d’envoi de la 14è Conférence des Parties à la COP14, avec la participation du Maroc

Les travaux de la 14ème Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique (COP14) ont démarré, mardi dans la ville égyptienne de Sharm El Sheikh, avec la participation de ministres, responsables gouvernementaux, experts environnementaux et représentants de la société civile de 196 pays, dont le Maroc.

Le Royaume est représenté à cette conférence internationale par une délégation conduite par la Secrétaire d’Etat chargée du Développement durable, Nezha El Ouafi, comprenant également des experts et représentants de plusieurs ministères, secteurs et établissements gouvernementaux.

Organisée sous le thème « Investir dans la biodiversité, en faveur de la santé et du bien-être humains et de la protection de la planète« , cette conférence se penche sur les problématiques liées à la préservation et la conservation de la biodiversité et la protection des ressources naturelles.

Plusieurs axes seront débattus à cette occasion, notamment les règles requises pour la protection de la biodiversité, les critères mondiaux en matière d’extraction minière et pétrolière souterraine et maritime, la surexploitation des ressources naturelles, l’utilisation des plantes médicinales et la mise en place d’unités industrielles dans des zones sensibles sur le plan environnemental.

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La rencontre examinera également les mécanismes d’intégration de la biodiversité dans les secteurs suivants: énergie et l’exploitation minière, infrastructure, industrie manufacturière et de transformation et santé. En prélude à cette conférence, s’est tenu un sommet ministériel africain sur la biodiversité, avec la participation de 30 ministres africains.

Cette réunion sera sanctionnée par l’adoption d’une déclaration ministérielle sur la biodiversité et d’un plan d’action continental. Les Parties à la Convention examineront à la quatorzième réunion de la Conférence des Parties, qui se poursuit jusqu’au 29 courant, les efforts qui doivent être consentis pour réaliser les objectifs d’ »Aichi » sur la diversité biologique, et prépareront l’élaboration du prochain Plan stratégique mondial pour la diversité biologique (qui fera suite à celui fixé pour 2011-2020).

Une initiative pour la fusion de trois conventions internationales relatives à l’environnement sera lancée à cette occasion, en l’occurrence celles concernant la biodiversité, les changements climatiques et la désertification. De même, les participants vont débattre de la possibilité de créer des partenariats public/privé et avec la société civile ainsi que les centres de recherche afin de préserver les ressources naturelles de la planète.

La Convention des Nations Unies sur la diversité biologique (CDB) est considérée comme un traité multilatéral réunissant 196 pays à travers le monde, dont le Maroc. C’est la première convention mondiale sur la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique. Cet accord a été largement accepté, et il est l’une des conventions émanant du Sommet de la Terre de 1992 à Rio de Janeiro (Brésil) sous les auspices des Nations Unies qui visait à lier l’environnement au développement.

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