Des élections législatives libres au Sahara le 7 octobre est l’expression d’une réelle démocratie dans les provinces du Sud

 

L’organisation le 7 octobre des élections législatives est une nouvelle occasion pour les populations des provinces du Sud de voter librement ce qui constitue une preuve tangible de la démocratie réelle dans ces provinces, écrit l’académicien grec, Nikos Lygeros dans l’une de ses récentes analyses.

« Ces élections législatives libres représentent la preuve d’une réelle démocratie face à la barbarie idéologique qui ne veut que des esclaves soumis sans aucune volonté afin de servir sa cause sans obstacle’’, a-t-il noté avant de relever que « lorsque le polisario tente par tous les moyens de convaincre tout le monde qu’il représente un peuple, il est peu crédible car il évite d’organiser une élection même dans les zones qu’il prétend contrôler. Alors que dans les provinces du Sud, au sein de Royaume du Maroc, les sahraouis peuvent voter librement et sans aucune crainte’’.

Pour ce chercheur multidisciplinaire, ce qui est représenté comme « un objectif à venir dans la propagande du polisario, est déjà une réalité pour les Sahraouis. A la différence que cette réalité est indépendante de son influence idéologique et sclérosée. Ceci est particulièrement important pour la jeune population qui n’a pas connu les tergiversations d’un système politique sans fondement et qui plus est, ne peut rien apporter de nouveau après une telle érosion de sa propre structure’’. Et de conclure que « les organisations des droits de l’Homme ne se laisseraient pas berner par la propagande du polisario qui est au demeurant à la traîne car il ne peut évoluer dans un cadre démocratique et s’accroche par tous les moyens à un pouvoir dépourvu de sens tant sa représentativité est nulle’’. Nikos Lygeros, 48 ans, est responsable des cours de théorie des groupes et d’histoire et philosophie des mathématiques à l’université de Thrace à Komotini. A l’université d’Athènes, il est chargé des cours de bioéthique, d’épistémologie et de cybernétique et à l’école Polytechnique de Xanthe, il enseigne le management stratégique. Il est aussi responsable des cours de mathématiques à l’école nationale de sécurité de Grèce et des cours de géostratégie des Balkans et politique de défense grecque à l’Académie de police de Grèce. Nikos Lygeros est également linguiste, poète, dramaturge, librettiste, parolier ou encore metteur en scène. Il préside la Fondation Altruismes qui milite pour les droits des réfugiés.

Dans de précédentes analyses sur le conflit artificiel au Sahara marocain, il a dénoncé les violations systématiques des droits de l’homme dans les camps de la honte à Tindouf que leurs auteurs tentent en vain de cacher en usant de ruses diplomatiques et de stratagèmes politiques, appelant la communauté internationale à venir en aide aux populations séquestrées, des hommes, des femmes et des enfants, exploités à fond dans des campagnes de dénigrement et qui sont pris en otage pour la simple raison qu’ils ne partagent pas la vision dogmatique et idéologique du polisario. Il a aussi souligné que le Sahara marocain, un havre de stabilité dans une région tourmentée, représente un barrage contre le terrorisme et l’extrémisme, dans un contexte marqué par les récentes attaques terroristes qui ont visé l’Europe, ce qui montre, à ses yeux, le rôle stratégique du Sahara marocain dans la stabilité de la région.

 

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