Emmanuel Macron s’oppose à toute hausse de la fiscalité

Le Président français Emmanuel Macron a fait part, mercredi lors de la réunion du Conseil des ministres, de son opposition à toute hausse de la fiscalité comme proposé au sein de la majorité gouvernementale.

«Le président a souligné que nous étions entrés dans ce moment (des «gilets jaunes»), le 17 novembre dernier, suite à une hausse de la fiscalité et ce n’est sans doute pas par une hausse de la fiscalité qu’on répondra à la colère qui s’est exprimée», a rapporté le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, lors du point presse à l’issue du conseil.

Le porte-parole du gouvernement a également fait part de la «conviction» du chef de l’État «que nous ne sortirons pas d’une crise qui a commencé par un impôt supplémentaire, en en créant un nouveau».

‘’Il faut que l’exécutif se concentre davantage sur l’accompagnement des Français, plus que sur la hausse des taxes », a affirmé le porte-parole du gouvernement, formant l’espoir que le «grand débat» apportera des solutions à cette problématique.

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Selon les médias du pays, en exprimant son opposition, le président français a mis « un coup d’arrêt » aux différentes propositions pour le rétablissement de la taxe carbonne celle là même qui a été à l’origine de la grogne sociale qui s’exprime depuis novembre dernier en France.

De nombreux députés et ministres se sont prononcés ces derniers jours pour de nouvelles hausses des prélèvements sur les carburants. Selon eux, cette taxe peut être «efficace» dans la lutte contre le réchauffement climatique, mais les modalités doivent en être changées.

Dans une tribune adressée mercredi au Figaro, 86 élus français ont appelé à rétablir la taxe carbone qui avait été gelée par le gouvernement, dans le sillage des protestations du mouvement des « Gilets jaunes ».

«Pour nous, la fiscalité carbone n’est pas un dogme, pas plus qu’un marqueur politique (…) c’est, parmi d’autres, un outil efficace pour faire évoluer les décisions d’investissement, favoriser les comportements vertueux, donner un avantage aux véhicules ou aux chaudières qui consomment peu ou pas d’énergies fossiles, et répondre à l’urgence climatique», ont-ils estimé.

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