En Algérie, la répression ne connait pas de répit

La répression féroce menée par le pouvoir algérien contre les militants en Kabylie s’est encore manifestée cette semaine lorsque le poète militant Samir Mokrani a été condamné à deux ans de prison pour son militantisme pacifique en faveur de l’autonomie de la Kabylie.

La condamnation de Samir Mokrani, lundi 6 février par le tribunal de Tizi Ouzzou, s’inscrit dans le cadre du harcèlement visant les militants kabyles par une justice inféodée à la junte militaire du général Chengriha.

La poésie de Samir Mokrani dérange la junte. A travers ses paroles, il exprime son amour pour la Kabylie et dénonce l’injustice que le régime algérien inflige au peuple kabyle.

Le poète, alias Anza, est l’un des rescapés du printemps noir de 2001, lorsque les gendarmes algériens ont tiré à balles réelles sur de jeunes Kabyles, faisant 130 morts et des milliers de blessés.

Ses démêlés avec la justice algérienne remontent à 2017. Il avait alors été condamné à 6 mois de prison pour les prises de position en faveur d’une Kabylie libre qu’il exprimait dans ses poèmes qu’il partageait sur Facebook.

En août 2019, il a été victime d’une tentative d’assassinat pour les mêmes raisons. Il a été violemment agressé et laissé pour mort près de son village à Larbaa Nath Irathen, où il a été secouru et soutenu par de nombreux militants du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK).

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