En Inde, la pollution atmosphérique réduit l’espérance de vie de 5,2 ans

La pollution atmosphérique réduit l’espérance de vie moyenne des Indiens de 5,2 ans, selon un nouveau rapport de la branche de recherche de la société suisse IQAir.

Un quart de la population indienne est exposé à des niveaux de pollution qui ne sont observés dans aucun autre pays et un Indien voit sa vie écourtée de plus de cinq ans par rapport aux normes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a ajouté la même source.

Selon les nouvelles données de l’IQair, la pollution aux particules fines PM2,5 était le plus grand risque en Inde pour la santé humaine avant le Covid-19 et que «sans politique publique forte et soutenue, le risque demeure le même après Covid-19 ».

« Environ 84% des Indiens vivent dans des zones dont la qualité de l’air est en dessous des normes établies par les autorités indiennes, tandis que l’ensemble de la population est exposée à des niveaux de pollution qui dépassent les normes prescrites par l’OMS »,a indiqué le rapport.

En 2019, l’Inde a dominé la liste des zones urbaines les plus polluées au monde avec 14 sur les 20 premières villes du classement établi par IQAir.

Parmi les mégalopoles de 10 millions d’habitants et plus, la capitale indienne New Delhi était la plus polluée aux particules fines PM2,5, suivie par Lahore au Pakistan, Dacca au Bangladesh et Calcutta en Inde.

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