Entrepreneuriat, formation, partage d’expériences : Signature des conventions

Deux conventions de partenariat ont été signées, lundi 8 février, au siège de la CFCIM en faveur de l’entrepreneuriat et du développement des compétences dans l’industrie. Une solution « novatrice » pour trouver les bonnes compétences et couvrir les besoins des industriels.

Malgré la crise actuelle, les entreprises sont toujours à la recherche de nouvelles compétences. Les jeunes porteurs de projets, de leurs côté, se préparent pour développer leurs compétences entrepreneuriales. Dans ce sens, la Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc (CFCIM) a signé une convention avec l’Anapec, le Centre Régional d’Investissement (CRI) de Casablanca-Settat et la Caisse Centrale de Garantie (CCG).

Elle vise, en effet, à mettre en place des dispositifs d’accompagnement post-création pour les primo-entrepreneurs, y compris les bénéficiaires du programme Intelaka et qui ont déjà bénéficié d’un accompagnement sur la phase pré-création par l’Anapec ainsi que par d’autres partenaires. Dans ce cadre, 15 entrepreneurs bénéficieront de différents programmes : tutorat, networking, apprentissage entre pairs…etc. Ils auront également la possibilité d’être accompagnés par des experts, des mentors et éventuellement des business angels.

Dans une déclaration à Maroc Diplomatique, Jean-Pascal DARRIET, Président de la CFCIM a indiqué que cette convention a pour vocation le développement de l’employabilité des jeunes. « A travers la signature de cette convention, on va aider les entreprises et les jeunes porteurs de projets à passer le cap des trois dernières années qui ont été difficiles. Pourquoi ? Pour leurs permettre d’être matures de passer du cap de startup au cap de l’entreprise viable et pérenne », a-t-il précisé.

Jean-Pascal Darriet
Jean-Pascal Darriet, Président de la CFCIM

En vue de réduire le décalage entre les compétences des demandeurs d’emploi et les besoins du marché de travail, une deuxième convention a été conclue entre la CFCIM, l’Anapec, Lydec, Ingelec, Clemessy-Maroc filiale du groupe Eiffage et l’École Nationale Supérieure de l’Électricité et de la Mécanique (ENSEM), prévoyant un parcours de formation complémentaire pour l’amélioration de l’employabilité les techniciens spécialisés en électricité. Une étape ambitieuse pour faciliter l’insertion professionnelle des jeunes tout en permettant aux entreprises de répondre à leurs besoins en compétences les plus critiques.

Selon le Président de la CFCIM, « cette convention vise à développer l’employabilité en développant la compétence. On a identifié un certain nombre d’entreprises partenaires qui ont des difficultés à recruter ».

CFCIM

Dans ce cadre, les partenaires ont convenu de travailler conjointement pour mettre en place un dispositif de formation en mode alternance et adapté aux besoins des industriels. Dans sa phase pilote, le projet prévoit de recruter une première promotion de 25 techniciens. L’Anapec s’occupera du sourcing des candidats, de la présélection et de la mise en place des mécanismes de financement dans le cadre du programme TAEHIL. L’ENSEM et l’ESA de Casablanca s’occuperont de l’ingénierie pédagogique et de l’enseignement.

Lydec, Ingelec et Clemessy-Maroc mettront à disposition des candidats leurs infrastructures pédagogiques pour la réalisation des exercices pratiques et apporteront un partage d’expérience dans certains modules de formation. Des visites de sites seront également programmées.

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