Financement de l’entreprenariat: l’opposition conteste le montant du fonds d’appui de 6 milliards DH

Le montant du fonds d’appui au financement de l’entreprenariat est insuffisant pour atteindre les objectifs escomptés, estime le conseiller istiqlalienRahal El Mekkaoui, au Parlement.

Le 11 octobre 2019, SM le Roi Mohammed VI exhorte, dans son discours prononcé à l’ouverture de la session parlementaire d’automne,  le secteur bancaire à s’impliquer d’une manière plus vigoureuse à la dynamique de développement que connaît le pays. Il a appelé ainsi les banques à favoriser l’accès, aux crédits bancaires, des jeunes porteurs de projets et à soutenir les petites et moyennes entreprises opérant dans le domaine de l’export, notamment vers l’Afrique.

→ Lire aussi : L’entreprenariat au Maroc : Où en sommes-nous aujourd’hui ?

Le Souverain donne ses Hautes Instructions au « gouvernement et Bank Al-Maghrib, en coordination avec le groupement professionnel des banques du Maroc, à œuvrer à la mise au point d’un programme spécial d’appui aux jeunes diplômés, de financement des projets d’auto-emploi ». Ainsi, fut créé un compte d’affectation spécial baptisé « Fonds d’appui au financement de l’entreprenariat », doté de 6 milliards de Dh sur une durée de 3 ans. Un montant qualifié de dérisoire par l’opposition pour atteindre les objectifs escomptés.

« Ce fonds de 2 milliards dh par an est insuffisant pour appuyer l’entreprenariat et n’est pas à la hauteur des directives royales », estime le conseiller istiqlalienRahal El Mekkaoui, lors de la séance mensuelle relative à la politique générale, tenu mardi 12 novembre à la Chambre des conseillers, autour de « la politique générale du gouvernement pour la mise en œuvre de la contribution du secteur bancaire et le financement dans le développement, l’auto-emploi et le soutien des petites et micro-entreprises ».

Rappelons aussi que ce fonds, prévu dans le projet de loi de finances 2020,  est un fonds de garantie étatique aux prêts bancaires. Il sera financé notamment par des établissements de crédit, des collectivités territoriales et des entreprises publiques. Les organisations et institutions internationales contribueront également à son alimentation.

Par Khadija Skalli

Articles similaires

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page