Finlande: Les Marocaines au deuxième rang de l’indice global de fécondité

Les femmes marocaines se situent au deuxième rang de l’indice global de fécondité en Finlande avec un taux de 3,9 enfants par femme, indique l’Institut finlandais de la statistique.

Le taux global de fécondité des femmes nées à l’étranger a augmenté en Finlande, les Somaliennes étant en tête de liste (4,3 enfants par femme), suivies des Marocaines (3,9 enfants), alors que les Finlandaises se situent au onzième rang (1,4 enfants), selon les données de Statistics Finland.

Les femmes issues de République démocratique du Congo arrivent ensuite en troisième position avec une moyenne de 3,3 enfants par femme, suivies des Turques (3,1 enfants) et des Irakiennes (3 enfants).

L’institut de la statistique a indiqué que le taux de natalité en Finlande a diminué pendant huit années consécutives et cette tendance aurait été plus sombre sans compter les femmes d’origine immigrée, précisant qu’alors que le taux de fécondité des Finlandaises est de 1,4 enfant, celui des femmes étrangères est en moyenne de 1,95 enfant.

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L’indice de fécondité est le nombre moyen d’enfants par femme en âge de procréer. La proportion de couples et de familles étrangères a presque doublé en un peu plus de dix ans. En 2017, plus de 105.000 femmes nées à l’étranger vivaient en Finlande.

En vingt ans, le nombre d’enfants nés de femmes étrangères a triplé. En 2017, quelque 6.600 enfants sont nés d’immigrés, ce qui représente environ 13% des enfants nés en Finlande.

Le Centre finlandais des pensions a déjà tiré la sonnette d’alarme il y a quelques jours sur les faibles taux de natalité, estimant qu’ils constituent une menace pour le système de retraite lié aux revenus en Finlande.

Dans un communiqué, le Centre a précisé que les projections à long terme montrent l’orientation des pensions liées aux gains et constituent un moyen d’influencer leur développement futur, soulignant que l’avenir semble sombre.

Les perspectives de financement des retraites sont plutôt stables lors des prochaines décennies », a-t-il relevé, ajoutant que « le faible taux de natalité doit cependant être pris au sérieux. Le moment est venu de réfléchir à la manière d’influencer l’évolution démographique« .

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