Le FMI décerne un satisfecit au Maroc

Le Fonds monétaire international (FMI) a décerné un satisfecit aux autorités marocaines pour leur politique économique mais les a appelé à faire davantage pour réduire le chômage des jeunes et développer la part du secteur privé dans l’économie.

Dans un rapport publié vendredi, le FMI se félicite notamment de l’introduction d’un nouveau régime des changes pour le dirham marocain.

« La récente introduction d’une plus grande flexibilité dans les taux de change va permettre de renforcer davantage la position extérieure du Maroc, d’améliorer la capacité de l’économie a absorber des chocs extérieurs et préserver sa compétitivité« , indique le Fonds.

Le nouveau système est entré en vigueur lundi après des années de discussions. Il s’agissait d’une réforme encouragée par le FMI. La banque centrale marocaine continue de fixer le cours du dirham sur la base d’un panier représentatif de l’euro et du dollar, à raison respectivement de 60% et 40%, mais avec une marge de flexibilité beaucoup plus importante. La bande de fluctuation est en effet passée de 0,3% à 5% (2,5% dans chaque sens).

Le FMI avait accordé au Maroc en juillet 2016 une ligne de crédit de précaution de 3,6 milliards de dollars mais les autorités de Rabat ne l’ont jusqu’ici pas utilisée. Cet accord arrivera à expiration en juillet prochain.

Une croissance à « rendre plus inclusive ».

Le directeur-général adjoint du FMI, Mitsuhiro Furusawa, a souligné dans un communiqué vendredi que « les bonnes politiques macro-économiques et l’application de réformes ont contribué à améliorer la capacité de résistance de l’économie » avec notamment une accélération de la croissance en 2017. Le FMI appelle toutefois à « relever le rythme potentiel » de cette croissance et à « la rendre plus inclusive« .

Afin de « réduire les niveaux toujours élevés de chômage, notamment chez les jeunes, augmenter la participation des femmes à la population active et réduire les disparités régionales, il faudra de nouvelles mesures pour développer l’éducation, la gouvernance et les réformes du marché du travail tout en améliorant le climat des affaires et soutenir une croissance davantage tirée par le secteur privé » souligne le Fonds.

AFP

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