Formation professionnelle: Suppression de 109 filières pour manque de débouchés

Le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, porte-parole du gouvernement, Saaid Amzazi a indiqué, mardi à Rabat, qu’il sera procédé à la suppression de 109 filières de formation existantes pour leur incapacité à offrir des débouchés et à être attractifs pour l’emploi.

En réponse à une question orale autour de « l’harmonisation des programmes de formation professionnelles avec les exigences du marché de l’emploi », posée par le groupe Authenticité et Modernité à la Chambre des conseillers, M. Amzazi a souligné que la nouvelle feuille de route dédiée au développement de la formation professionnelle, qui repose sur cinq axes fondamentaux, a pour but de réviser et de réhabiliter ces formations, ajoutant qu’il sera procédé à la suppression de 109 filières pour leur incapacité à offrir des débouchés et à la préservation de 15% seulement de la totalité des formations existantes.

Il sera, également, procédé à la mise en place de nouvelles filières, à hauteur 42%, et à la mise à jour de 43% des filières, a-t-il précisé.

Le responsable gouvernemental a estimé que l’adéquation des formations avec les besoins du marché du travail est l’une des équations les plus complexes, étant donné que le marché de l’emploi est en constante mutation, notant qu’il sera procédé à l’ouverture sur de nouveaux secteurs, tels que la santé, le numérique et l’intelligence artificielle, l’agriculture, l’artisanat et la pêche maritime.

Il a, dans ce sens, fait savoir que le ministère travaille sur une série d’études sectorielles annuelles, puisqu’il a effectué en 2020 cinq études en matière de guides des métiers et de l’artisanat et de référentiels pour les métiers et les compétences, relevant que le département de tutelle, dans le cadre de l’actualisation de la loi relative à la formation professionnelle, est en train de mettre en place des commissions régionales sectorielles composées de professionnels et d’élus.

M. Amzazi a, par ailleurs, précisé que le département de la formation professionnelle effectue annuellement des études de terrain sur l’intégration des lauréats de la formation professionnelle, évoquant comme exemple la promotion de 2016, dont 67% a été intégré après 9 mois, ainsi que 84% concernant les centres de formation en entreprises, dénommés les centres de gestion déléguée et ce, dans les domaines de l’aviation, de l’automobile ou du textile.

( Avec MAP )

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