Forum Indonésie-Afrique 2018: Le Maroc a fait preuve d’un engagement concret en faveur du continent

 Le Royaume du Maroc a fait preuve d’un engagement concret en faveur du continent africain, a déclaré mercredi à Denpasar (Bali, Indonésie) le Consul honoraire général de l’Indonésie à l’île Maurice.

« Grâce aux chantiers lancés par le Maroc en Afrique subsaharienne, le Royaume a fait preuve de son engagement concret vis-à-vis du continent « , a relevé M. Joonas dans une déclaration à la MAP à l’occasion de sa participation à la première édition du Forum Indonésie-Afrique (IAF 2018) qui se tient les 10 et 11 avril à Bali.

Le responsable mauricien, également homme d’affaires exerçant dans le domaine du bâtiment et de l’énergie, a aussi salué le projet de Gazoduc Offshore Nigeria-Maroc qui consiste en la construction d’un pipeline long de près de 5000 km depuis Abuja jusqu’au Maroc.

« Ce projet de grande envergure doit refaçonner l’infrastructure énergétique subsaharienne et servir le développement de l’Afrique en assurant une connexion entre le Nord et le Sud du continent », a-t-il souligné.

>>Lire aussi : Participation du Maroc au premier forum « Indonésie-Afrique » les 10 et 11 avril à Bali

« Il a de même mis l’accent sur la position stratégique du Maroc, à 14 kilomètres de l’Espagne, ajoutant que le Royaume dispose d’un remarquable avantage par rapport aux autres pays de la région et offre ainsi un portail sur l’Europe ».

M. Joonas n’a pas manqué de se féliciter de la présence des banques marocaines en Afrique, grâce auxquelles son premier projet a été financé, tandis que le traitement de sa deuxième demande de financement est en cours.

« Je me réjouis de la qualité des services offerts par les banques marocaines en Afrique et leur célérité. Au bout d’une semaine, j’ai pu obtenir le financement pour mon projet », a-t-il expliqué.

Et d’ajouter que l’Afrique a plus que jamais besoin de mettre en synergie les efforts de ses nations dans le cadre d’une coopération « Sud-Sud » efficiente qui rompe avec l’immobilisme et la bureaucratie.

« Le temps c’est de l’argent, l’Afrique doit passer de la planification à l’action concrète, dans le cadre d’une approche de complémentarité qui tient compte aussi bien des besoins que des spécificités de chaque pays », a-t-il conclu.

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