France : la menace terroriste s’est transformée pour devenir essentiellement endogène

La menace terroriste en France s’est transformée pour devenir essentiellement endogène avec des individus qui se sont radicalisés et peuvent passer à l’acte rapidement, a affirmé le ministre français de l’Intérieur Gérard Collomb.

« Nous sommes passés d’attentats commandités depuis le front irako-syrien à une menace essentiellement endogène, avec des individus qui se sont radicalisés, quelques fois en petit groupe, et peuvent passer à l’acte rapidement », a-t-il expliqué dans un entretien publié samedi par le journal « Ouest France », ajoutant que les moyens des services de renseignement seront renforcés pour détecter et enrayer cette menace.

Il a, à cet égard, fait savoir que 1.900 postes supplémentaires seront créés sur l’ensemble du quinquennat, notant qu’en 2018, le budget de fonctionnement de la Direction générale de la sécurité intérieure augmentera de 17,5 %.

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« Nous travaillons en permanence sur des individus radicalisés et nous mettons tout en oeuvre pour déceler un passage à l’acte imminent et déjouer des attentats », a-t-il encore dit, rappelant que l’an dernier, vingt attentats ont été déjoués et deux en 2018.

M. Collomb a aussi indiqué que la menace terroriste est permanente ce qui explique l’adoption en octobre dernier de la loi relative à la Sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme qui a inséré dans le droit commun des outils permettant de prendre des mesures de police administrative contraignantes : des mesures individuelles de surveillance ou encore la possibilité de procéder à des visites domiciliaires.

Sur un autre registre, le ministre a affirmé que vingt étrangers en situation régulière et connus pour radicalisation ont été expulsés en 2017.

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