France: ouverture d’une enquête après le décès d’un étudiant en médecine vacciné à l’AstraZeneca

Une enquête a été ouverte en France après le décès d’un étudiant en médecine de 24 ans vacciné à l’AstraZeneca, rapportent mardi les médias du pays.

Le jeune homme, qui poursuivait ses études en sixième année de médecine et interne au CHU de Nantes, avait été vacciné le 8 mars dernier avec le vaccin du laboratoire suédo-britannique AstraZeneca. Le 18 mars, il a été retrouvé mort chez lui par les pompiers, rapporte Ouest-France.

Selon sa famille, il n’avait aucun antécédent médical et était en parfaite santé.

« À ce stade, aucun élément ne permet de conclure en faveur du rôle du vaccin », a indiqué l’Agence nationale française de la sécurité du médicament (ANSM), dans son point de situation sur la surveillance des vaccins, ajoutant que « ce cas de décès fait l’objet d’une investigation clinique approfondie par les Centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV) ».

Selon Ouest-France qui cite une source proche du dossier, « le parquet de Nantes a ouvert une enquête judiciaire pour faire toute la lumière sur ce décès ».

Un rapport préliminaire attribue cette mort à « une hémorragie interne causée par une thrombose », a indiqué cette source, ajoutant que d’autres analyses étaient en cours.

Récemment, l’Agence européenne du médicament (EMA) avait écarté un lien entre la vaccination par AstraZeneca et « l’ensemble des cas inattendus d’événements thromboemboliques survenus dans plusieurs pays européens. L’EMA avait toutefois annoncé investiguer sur un lien possible avec deux formes très rares de caillots sanguins (coagulation intravasculaire disséminée (CIVD) et thromboses des sinus veineux cérébraux) associés à un déficit en plaquettes sanguines.

En France, l’ANSM a recensé dans son dernier rapport, en date du 19 mars, treize cas d’évènements thromboemboliques, pour plus de 1.041.000 injections du vaccin, affirmant que toutes les personnes qui avaient présenté des complications étaient en cours de rétablissement.

« Au regard des données disponibles, rien ne permet de conclure que ces effets thromboemboliques soient en lien avec le vaccin », a affirmé l’autorité médicale.

Avec MAP

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