Gdim Izik: Les qualités professionnelles du président de la Chambre criminelle mises en avant par des observateurs internationaux

Des observateurs internationaux qui suivent le procès Gdim Izik ont mis en avant les qualités professionnelles du président de la Chambre criminelle près la Cour d’appel de Salé, M. Youssef El Alkaoui.

Me André Martin Karongozi, avocat au barreau de Bruxelles et du Rwanda, a expliqué que le président de la Chambre avait la possibilité d’imposer et de forcer les accusés à assister à l’audience, mais il renoncé « à recourir à ce genre de forcing », tout en donnant la chance à la partie civile et à la défense des accusés.

« Le président n’a pas usé de cette force et de ce rôle qu’il peut avoir d’imposer aux mis en cause de réintégrer par force le box des accusés afin de comparaître devant la Cour », a-t-il relevé.

Pour sa part, le juriste français Thierry Rambaud, observateur international pour l’Association de promotion des libertés fondamentales (APLF) a souligné que le président de la Chambre criminelle a permis l’échange d’arguments et a donné la possibilité à la présidente de la commission d’expertise médicale d’apporter des explications et des précisions aux questions redondantes.

Il a de même salué l’action de la Cour et de l’ensemble des acteurs de la justice, notamment les avocats de la défense et de la partie civile.

Le procès de Gdim Izik, qui se tient devant la Chambre criminelle près la Cour d’appel à Salé, après la décision de la Cour de cassation d’annuler le verdict prononcé contre les mis en cause par le tribunal militaire en 2013, connait une couverture médiatique nationale et internationale, en présence de plusieurs observateurs internationaux.

Le tribunal militaire de Rabat avait prononcé, le 17 février 2013, des peines allant de 20 ans de prison ferme à la perpétuité contre les accusés dans ces violences, poursuivis pour « constitution de bandes criminelles et violences sur les forces de l’ordre ayant entraîné leur mort avec préméditation, mutilation de cadavres et complicité ».

Les violences de Gdim Izik avaient fait 11 morts et 70 blessés parmi les forces de l’ordre et quatre parmi les civils, ainsi que d’énormes dégâts matériels au niveau des établissements publics et des biens privés.

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