GMT+1 : Prévu le 8 mai 2022, le changement d’heure refait débat

Le Maroc reviendra à l’heure GMT+1 le dimanche 8 mai 2022 quelques jours seulement après la fête de l’Aïd al-Fitr. Cette annoncée il y a quelques jours par les autorités ravive le débat sur le changement définitif de l’heure.

Cette année, selon le calendrier lunaire, l’Aïd al-Fitr est prévu pour le lundi 2 mai. Quelques jours après les Marocains s’adapteront à un nouveau changement d’heure. Pour rappel, le changement d’heure s’inscrit dans le cadre de l’article 2 du décret n° 2.18.855 sur l’heure légale promulgué le 16 safar 1440 (26 octobre 2018).

Avec la fin imminente du Ramadan et le retour à GMT+1, la députée FGD Fatima Tamni a appelé à l’abolition de GMT+1 car cela aurait un impact négatif sur la santé des Marocains.

Dans une demande écrite, Fatima Tamni s’est adressée au Premier ministre Aziz Akhannouch, exhortant le gouvernement à abolir une fois pour toutes ce régime. Elle a souligné que les Marocains ont résisté dès le début aux conséquences négatives pour la santé et la qualité de vie. Les enfants, les étudiants, les parents et les femmes qui travaillent sont particulièrement touchés.

Lire aussi: Ramadan: Retour à l’heure légale GMT dimanche à 03H00

Elle a ajouté que de nombreuses études et enquêtes ont montré un lien étroit entre l’heure d’été et les troubles mentaux et sociaux chez les citoyens. L’horloge biologique régule les heures de veille et de sommeil, et toute perturbation de cet équilibre aurait un impact négatif sur l’humeur et la qualité de vie.

En septembre 2018, lors d’un meeting de manifestations contre GMT+1, le Parti de la justice et du développement ( PJD), dirigé par le chef du gouvernement Saad Eddine El Othmani, avait réitéré qu’il ne reviendrait pas sur sa décision de rester sur GMT+1 après la fin de l’heure d’été 2018.

En réponse, plusieurs manifestants ont expliqué qu’il s’agissait d’une décision « chaotique et précipitée », et qu’elle affectait directement le peuple.

Tout en défendant la décision, El Othmani a reconnu que son gouvernement avait gardé de communiquer la décision publiquement jusqu’à la dernière minute, ce que les Marocains considéraient comme une décision « surprise ».

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