Google va faire appel de l’amende record infligée par la France

Le géant américain Google a annoncé, mercredi, sa décision de faire appel de l’amende record de 50 millions d’euros infligée par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), le gendarme français de la vie privée, pour non respect du règlement européen de la protection des données (RGPD).

Google va faire appel de l’amende record de 50 millions d’euros infligée par la l’autorité française chargée de la protection des données privées, pour défaut d’informations des utilisateurs sur l’exploitation de leurs données, a annoncé un porte-parole du géant américain dans un communiqué relayé par des médias français.

« Nous avons travaillé d’arrache-pied pour créer un processus de consentement RGPD pour les annonces personnalisées qui soit le plus transparent et le plus simple possible. (…) Nous sommes également préoccupés par les conséquences de cette décision sur les éditeurs, les créateurs de contenu original et les sociétés de technologie en Europe et ailleurs », a affirmé le groupe.

→ Lire aussi : Données personnelles: Le gendarme français de la vie privée inflige une amende de 50 M€ à Google

Lundi, l’autorité française chargée de la protection des données privées avait infligé une amende record de 50 millions d’euros à Google pour non respect du règlement européen de la protection des données (RGPD).

Le gendarme français de la vie privée avait été saisi fin mai par deux associations, NoneOfYourBusiness (NOYB) et La Quadrature du Net. Dans leur plainte, les deux associations reprochaient à GOOGLE de ne pas disposer d’une base juridique valable pour traiter les données personnelles des utilisateurs de ses services, notamment à des fins de personnalisation de la publicité.

En infligeant cette amende, la CNIL devient la première instance de régulation européenne à sanctionner une grande plateforme internet mondiale en utilisant les dispositions du nouveau règlement européen sur la protection des données personnelles (RGPD) entré en vigueur le 25 mai.

Le nouveau texte permet d’infliger des sanctions allant jusqu’à 4% du chiffre d’affaires mondial pour manquement aux obligations de protection des données personnelles des citoyens européens.

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