Le haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU ne briguera pas un nouveau Mandat

Zeid Ra’ad Al Hussein n’essaiera pas de faire un second mandat de quatre ans au poste, à la tête du haut-commissariat aux droits de l’homme de l’ONU. Evoquant le « contexte géopolitique actuel» défavorable, il a annoncé son départ de l’institution à l’été prochain.

« Si je devais faire cela dans le contexte géopolitique actuel, il s’agirait de supplier un genou à terre, faire un plaidoyer, diminuer l’indépendance et l’intégrité de ma voix – qui est votre voix« . C’est par ces mots que l’actuel haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU a expliqué son choix à ses collaborateurs.

Connu pour être très critique à l’égard des dirigeants sur les questions des droits de l’homme, sans distinction, y compris celui de la première mondiale, Donald Trump, Zeid Ra’ad Al Hussein aurait, selon des médias, reçu des pressions d’Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU pour qu’il modère ses propos envers le numéro 1 américain dont le pays reste le plus gros contributeur de l’organisation internationale.

Toutefois, celui qui dit vouloir se « consacrer à d’autres sujets« , après son mandat qui court jusqu’en août 2018, est resté insensible aux avertissements. « Il me semble important de toujours préserver l’intégrité de cette fonction« , déclarait-il dans son bureau à Genève, ajoutant que « toute suggestion de manigances (…) sur le dos des droits est lamentable« .

Ses positions bien particulières sont, semble-t-il, la raison du départ du diplomate jordanien qui ne souhaite pas rester à la tête de l’institution, au prix de quelconques compromis.

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