HRW a fait fi de toute déontologie dans l’élaboration des rapports sur les droits de l’homme

L’organisation « Human Rights Watch » (HRW) a fait fi de toute conduite déontologique en matière des droits de l’homme dans la publication de son dernier rapport sur le Maroc, a affirmé le journaliste et écrivain Talaâ Saoud Al-Atlassi.

Dans un article publié mercredi sur le site « Machahid24.com », M. Al-Atlassi a expliqué qu’une conduite appropriée en matière de droits l’homme doit inclure « le respect du principe de juridiction des droits, l’examen minutieux des allégations et le maintien d’une équidistance avec les parties au prétendu conflit ».

Dans la tribune intitulée « Human Rights Watch, un rapport politique à la sauce droits de l’homme », l’auteur estime que HRW a succombé aux sirènes de la politique en s’écartant de l’approche rigoureuse en matière de droits humains.

L’organisation, a-t-il écrit, s’est hasardée à lancer des attaques politisées contre le Maroc, notamment en empruntant des « définitions étriquées » sur les plans culturel, politique et historique du concept de « Makhzen ».

La grande erreur de l’organisation américaine, a poursuivi le journaliste, a été de se fonder, dans l’élaboration de son rapport, sur une mouvance politique « gauchiste » et « marginalisée » au Maroc qui est limitée à la fois « en qualité et en quantité dans le tissu politique marocain ».

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HRW a puisé ce qui lui convenait de cet « encrier », avant de « le cuisiner à la sauce de son hostilité personnelle pour le Maroc », a souligné M. Al-Atlassi.

Et de soutenir que la communauté marocaine des droits de l’homme et des médias, tout en rejetant le contenu du rapport de HRW, en exposant sa nature politique et en remettant en cause ses origines mal intentionnées, note que l’organisation a souffert d’un cas « d’adolescence politique ».

L’auteur a ajouté que l’époque de la « tutelle des droits de l’homme » sur le Maroc est désormais révolue au moment où le Royaume connait « un sursaut de développement et de transformation généralisé ».

« Nous n’avons pas de quoi avoir honte. (…) Nous avons beaucoup de quoi être fiers, et nous avançons, tant quantitativement que qualitativement, dans la consolidation de la démocratie et l’établissement des principes et du respect des droits de l’homme au Maroc », a-t-il martelé.

« HRW ne veut pas voir cela et s’efforce d’explorer des incidents sporadiques qu’elle dénature pour truffer ses rapports contre le Maroc, dans ce qui constitue un service politique pour ses ennemis et opposants et pour ceux qui se méfient de son progrès », a-t-il relevé, soulignant que ce type de « terrorisme politique » n’affectera pas un Maroc « fort de l’union de ses composantes, Roi et peuple, pour faire avancer son projet de réforme et de modernisation ».

Avec MAP

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