Inflation : les prix des tomates passent du simple au double

Le Maroc à l’égard des autres pays est frappé par une hausse continue des prix. Cette situation inflationniste importée semble avoir la peau dure au point que malgré les différentes mesures du gouvernement pour atténuer cette hausse, la flambée des prix maintient sa croissance. En 2022, l’inflation a été de 6,6%, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP) dans sa note relative à l’Indice des prix à la consommation (IPC). Côté produit les tomates ont d’autres légumes sont passés du simple au double.

Comme annoncé par les économistes lors du sommet de Davos, l’année 2023 connaître une inflation persistante et dérégulera les économies des Etats, notamment les plus faibles. Cette pour cette raison que les institutions de Brettons-Wood à savoir la Banque mondiale et le FMI encouragent les Etats d’être plus mesurés quant aux subventions accordés sur les produits. Mais rien n’y faire souvent certains gouvernements cède aux vagues de protestations, ou tente d’apporter des réformes qui, restent impopulaires et créent des vagues de protestations.

Aujourd’hui, cependant, le Maroc est frappé par une double crise économique. La pandémie de Covid, dont on vit les conséquences toujours comme beaucoup de pays avec son impact massif sur le très important secteur du tourisme, suivie de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, combinée à l’inflation mondiale. Pour aggraver les choses pour le Maroc vit une sécheresse historique a causé une perte d’environ 65 % de la récolte de blé.

Le HCP avait dressé les conséquences de cette double crise avec des chiffres alarmants : 3,2 millions de personnes, soit pas moins d’un dixième de la population, sont retombées dans la pauvreté ou menacées de pauvreté. Cela correspond aux statistiques de 2014. Sept années de progrès en matière de réduction de la pauvreté ont ainsi été inversées. La crise frappe le plus durement les ouvriers non qualifiés, les commerçants et les salariés de l’agriculture – et bien sûr les innombrables jeunes qui étaient déjà au chômage avant la double crise et pour qui le Maroc offre peu d’espoir économique.

Dans la lutte contre l’inflation et la pauvreté, le gouvernement a tenté de miser sur l’atout du « frein des prix » des produits de première nécessité, qui est l’une des traditions fondatrices de l’État, que sont le blé, le sucre, l’huile de cuisson et le gaz butane pour la cuisine, qui ont toujours été subventionnés.

Le frein de l’inflation reste rigide

Cependant, protéger les consommateurs de la hausse des prix devient de plus en plus coûteux pour l’État. Les dépenses totales de subventions s’élèveront à plus de 36 milliards de dirhams en 2022 et donc environ un dixième du budget. Les conséquences en sont une augmentation supplémentaire de la dette publique et un retard dans des investissements en réalité si importants dans l’éducation et la santé.

Malgré tout, la hausse des prix ne faiblit pas. Les prix des tomates ont continué d’augmenter sur le marché marocain ce janvier le kilo de tomates coûte entre 10 et 12 dirhams. Un mois avant le prix était de 5 dirhams. Cette hausse continue des créer des supputations au niveau des ménages, car en Espagne pays où le Maroc exporte des tomates, le produit a enregistré une hausse. Début janvier le prix de la tomate grappe vaut 1,50 euro/kg à 1,30 euro/kg, soit entre 10 et 11 dirhams.

La note du HCP

Dans sa note relative à l’indice des prix à la consommation, le HCP estime que les hausses des produits alimentaires observées entre novembre et décembre 2022 concernent principalement le «Lait, fromage et œufs» avec 2,3%, les «Huiles et graisses» avec 1,9%, les «Poissons et fruits de mer» avec 1,7%, les «Légumes» avec 1,1%, le «Café, the et cacao» avec 0,7%, le «Pain et céréales» avec 0,4% et les «Viandes» avec 0,1%.

Dans la même note, L’IPC annuel moyen a enregistré, au terme de l’année 2022, une augmentation de 6,6% par rapport à l’année 2021, selon le HCP.

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