Irak : 11 victimes de la « violence excessive » des forces de sécurité en quatre jours

La « violence excessive » utilisée par les forces de sécurité face aux manifestations populaires en Irak a engendré la mort de 11 manifestants et la blessure de centaines d’autres entre les 21 et 24 novembre, a indiqué lundi le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme (HCDH).

La violence a entraîné la mort de sept manifestants et la blessure de 131 autres dans le gouvernorat de Dhi Qar, en plus de la mort de trois manifestants et la blessure de 90 autres dans la province de Bassora, outre une personne tuée et 68 blessées au cours de cette période, a déploré le HCDH dans un communiqué.

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L’organisation onusienne a, en outre, réitéré son appel au gouvernement et aux forces de sécurité irakiens pour empêcher le recours à « la violence excessive sous toutes ses formes contre des manifestants pacifiques qui est considérée comme une violation flagrante du droit à la vie et à la sécurité », soulignant « la nécessité de respecter les règles d’un engagement sûr et de traduire les responsables en justice ».

Par ailleurs, le HCDH a fait état de l’arrestation de 187 manifestants, dont 93 originaires de la capitale Bagdad, appelant les forces de sécurité à « ne pas arrêter illégalement les manifestants et à libérer ceux pacifiques ». En près de deux mois de contestation en Irak, plus de 340 personnes ont été tuées, quasiment toutes des manifestants, dans des affrontements qui se concentrent désormais dans le centre de Bagdad, dont les rues commerçantes sont devenues un champ de bataille urbain.

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