Journaliste américain kidnappé en 2012: Damas rejette les accusations de Washington

Le ministère syrien des affaires étrangères a rejeté mercredi les déclarations américaines accusant Damas de détenir un de ses ressortissants, le journaliste Austin Tice, enlevé il y a dix ans alors qu’il couvrait la guerre civile dans le pays.

Le reporter indépendant, qui travaillait notamment pour le compte de McClatchy News, le Washington Post et l’Agence France-Presse (AFP), a été kidnappé en août 2012 à Daraya, dans la banlieue de Damas, où les troupes du régime pourchassaient les rebelles. Sa dernière apparition, dans une vidéo les yeux bandés, remonte à septembre 2012 lorsqu’il était âgé de 31 ans.

Le cas du journaliste américain est revenu au-devant de la scène suite aux déclarations, le 10 août dernier, de Joe Biden disant avoir la « certitude » que M. Tice était « détenu par le régime syrien ». « Nous avons demandé à plusieurs reprises au gouvernement de Syrie de travailler avec nous pour que nous ramenions Austin à la maison », a déclaré le président américain. La réaction de Damas ne s’est pas faite attendre. Le ministère syrien des AE a dénoncé, dans un communiqué, les « déclarations trompeuses, absurdes et fausses » de M. Biden accusant « le gouvernement syrien d’enlèvement ou d’arrestation de citoyens américains, dont Austin Tice ».

« Le gouvernement syrien dément avoir enlevé ou cacher un quelconque citoyen américain entré sur son territoire ou ayant habité dans des zones sous son autorité », poursuit le communiqué. Washington a annoncé, en 2018, une récompense d’un million de dollars à toute personne détenant des informations pouvant aider à la libération du journaliste américain.

Avec MAP

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