Journaliste français tué en Ukraine: L’UNESCO réclame une enquête

La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a condamné le meurtre d’un journaliste français survenu le 30 mai, alors qu’il couvrait pour la chaîne de télévision BFMTV une opération d’évacuation de civils près de la ville ukrainienne de Sievierodonetsk, réclamant l’ouverture d’une enquête.

« Je condamne le meurtre de Frédéric Leclerc-Imhoff et demande l’ouverture d’une enquête afin que les auteurs de ce crime puissent être identifiés et poursuivis par la Justice« , a déclaré Mme Azoulay, citée dans un communiqué de son organisation, basée à Paris.

« Je réitère mon appel au respect de la Résolution 2222 (2015) du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la protection des professionnels des médias dans les situations de conflit. Les journalistes qui œuvrent chaque jour en Ukraine à nous informer de la réalité de la guerre doivent être protégés de toute attaque”, a souligné la Directrice générale de l’UNESCO.

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Depuis le début de la guerre, l’UNESCO qui promeut la sécurité des journalistes au travers de campagnes de sensibilisation mondiale, d’un renforcement des capacités, ainsi que par un certain nombre de mesures, notamment dans le cadre du Plan d’action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité, met en œuvre une série de mesures d’urgence pour contribuer à protéger les journalistes sur le terrain, rappelle l’organisation onusienne, ajoutant avoir également conduit fin avril une mission d’experts auprès des professionnels des médias ukrainiens à Lviv.

Par ailleurs, le pôle crimes contre l’Humanité et crimes de guerre du parquet national antiterroriste français (Pnat) a ouvert une enquête lundi à la suite du décès en Ukraine de ce journaliste français, selon les médias.

L’enquête de flagrance confiée à l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité, les génocides et les crimes de guerre (OCLCH) porte également sur « les blessures subies par son confrère Maxime Brandstaetter« , présent avec lui lors du reportage, a précisé le Pnat.

Avec MAP

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