Justice-DIDH : le statut de Monjib, ne peut le placer au dessus de la loi

La Délégation interministérielle aux Droits de l’Homme (DIDH) a affirmé que le statut d’académicien et d’activiste des droits de l’Homme de Maati Monjib, placé en détention préventive en vue de poursuivre l’enquête au sujet de sa présumée implication dans des actes pouvant constituer des éléments de crime de blanchiment d’argent, ne peut lui permettre de se placer au dessus de la loi ou de bénéficier d’une quelconque immunité ou privilège.

Cette affirmation intervient suite à la diffusion par certaines organisations non gouvernementales étrangères de publications sur l’affaire de l’arrestation de Maati Monjib, appelant à la libération de l’intéressé, a indiqué la DIDH.

La Délégation interministérielle relève dans ce cadre que les autorités marocaines tiennent à préciser à ce sujet que l’arrestation de Maati Monjib s’inscrit dans le cadre d’une affaire de droit commun, et qui n’a aucun lien avec ses activités comme activiste des droits de l’Homme, ses positions ou ses points de vues qu’il exprime toujours en toute liberté et sans aucune restriction, à l’instar de tous les citoyens marocains.

La même source assure que les conditions d’incarcération de Monjib sont normales et conformes aux règles régissant les établissements pénitentiaires au Royaume. Et d’ajouter que le dossier de l’intéressé est actuellement devant les autorités judiciaires compétentes, dans ses phases préliminaires, et aucune autorité ou autre partie n’a le droit d’intervenir dans ce processus judiciaire, en respect du principe du secret de l’instruction et de l’indépendance de la justice, conformément aux conventions internationales en matière des droits humains, dont le Royaume du Maroc fait partie, et aux dispositions de la Constitution et de la loi à ce sujet.

L’appel à la libération de l’intéressé se veut une tentative d’influencer le cheminement normal de ce dossier judiciaire et une ingérence dans le déroulement de la justice, qui elle seule, est habilitée à statuer dans les faits susceptibles d’être commis par l’intéressé, dans le respect des conditions et garanties d’un procès juste et équitable, conclut la DIDH.

( Avec MAP )

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