La Banque de projets devrait participer à relancer l’économie nationale (PDG d’AWB)

Dans ce contexte lié à la pandémie de Covid-19, la création d’une banque de projets devrait contribuer à la relance de l’économie nationale, souligne Mohamed Kettani, PDG d’Attijariwafa Bank, lors d’une web-conférence organisée, en partenariat avec le Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie Verte et Numérique, sous le thème : « Banque de projets : levier d’accélération de l’investissement industriel et de redynamisation économique ».

Cette rencontre a réuni un ensemble d’acteurs concernés par le sujet, notamment la CGEM, les CRI, des industriels et Bpifrance. La mise en synergie des efforts de ces acteurs traduit leur volonté commune d’œuvrer pour la redynamisation de notre économie afin d’estomper les effets de la crise et s’inscrire dans une ère nouvelle de développement industriel.

Une banque de projets pourrait-elle minimiser les dégâts et les incertitudes liées à la pandémie ? C’est certain, répond Mohamed Kettani, notant que « notre pays manquait cruellement d’une telle plateforme qui puisse donner de la visibilité et de la lisibilité aux investisseurs. L’avantage de cette banque de projets réside dans le fait qu’elle conforte la confiance pour la prise de risque, parce que chaque projet d’investissement est une prise de risque ».

Pour sa part, Moulay Hafid El Alamy, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie Verte et Numérique a fait un point sur l’expérience marocaine Covid-19 dont notamment les principales réalisations de l’industrie marocaine en période de confinement. « Ce que nous avons appris dans cette période difficile, c’est que le tissu économique marocain, en particulier industriel, a une véritable résilience, et on a vu que plusieurs entreprises ont perdu énormément en chiffre d’affaires ».

Dans le cadre de cette crise, les industriels ont montré et démontré leur capacité de production des équipements aux normes internationales, répondant à la fois à la demande nationale et aux marchés à l’export. Selon Moulay Hafid El Alamy, « Nous avons 183 milliards de dirhams que nous importons annuellement, et notre espoir est de pouvoir substituer une partie de ces importations avec une meilleure qualité et à moindre coût ». Concernant cette initiative de lancer une banque de projets permet selon le ministre de substituer 34 Md de ce que le Maroc importe annuellement, avec un potentiel de création d’emplois entre 50.000 et 100.000 postes.

Par ailleurs, la CGEM représentée par son Président M. Chakib Alj, ainsi que les CRI représentés par leurs directeurs généraux, s’inscrivent dans la vision du plan de relance et accompagnent activement les dispositifs d’encouragement de l’investissement, de l’entrepreneuriat industriel et les actions sectorielles.

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