La Chine retire l’accréditation à des journalistes du Wall street Journal

Le gouvernement chinois a décidé, mercredi, de retirer l’accréditation à trois journalistes du Wall Street Journal (WSJ) en raison du titre d’un éditorial du quotidien américain jugé « raciste » par Pékin.

L’éditorial en question, rédigé par Walter Russell Mead, un professeur du Bard College, une prestigieuse université américaine, s’alarmait des risques que l’épidémie de coronavirus fait peser sur l’économie chinoise et, partant, mondiale.

Il critiquait aussi la « lenteur » de la réaction initiale des autorités chinoises après l’apparition, en décembre, du virus à Wuhan, dans le centre de la Chine.

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Geng Shuang, a expliqué devant la presse que le titre était « empreint de discrimination raciale » et « sensationnaliste« . Il a reproché au WSJ de ne pas avoir présenté les excuses que Pékin réclamait. Ce texte « a diffamé les efforts du gouvernement et du peuple chinois dans leur lutte contre l’épidémie« , a condamné le porte-parole de la diplomatie chinoise.

Les trois journalistes du WSJ ont cinq jours pour quitter le pays, a souligné le quotidien US, précisant que le directeur adjoint du bureau de Pékin du journal, Josh Chin, et la journaliste Chao Deng, tous deux de nationalité américaine, sont visés par cette mesure, ainsi qu’un reporter australien, Philip Wen.

La Chine a dans le même temps jugé « inacceptables » les nouvelles règles -annoncées mardi- imposées par Washington aux médias publics chinois aux Etats-Unis, désormais « assimilés à des missions diplomatiques car considérés comme des organes de propagande« .

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