La commande publique à l’honneur des TPE

Le ministre des finances Mouhamed Benchaaboune, lors de l’Université d’été de la CGEM, s’est penché sur comment les TPE peuvent avoir accès à la commande publique. Celle-ci devrait mettre en avant la préférence nationale.

La question de financements des TPE et leur survie devient, de plus en plus, l’épine dorsale des débats sur l’économie marocaine. En effet, la semaine dernière, la direction de Attijariwafa Bank annonçait l’importante somme de 10 milliards de dirham disponibles pour  le financement des petites entreprises. Celle-ci devrait permettre de mieux redresser leur état financier mais surtout de les accompagner dans leurs objectifs généraux ainsi que spécifiques. « Nous sommes très présents dans le financement des TPE qui font de 1 dirham (phase de création) à 10 millions de dirhams« , déclarait Mohamed Kettani, PDG d’Attijariwafa Bank.

→ Lire aussi : 1ère édition de l’Université d’été de la CGEM les 28 & 29 Septembre 2018 à l’ISCAE Casablanca

Dans la même veine, lors de l’Université d’été organisée par la CGEM, Mouhamed Benchaaboun, le ministre des finances, est allé plus loin en axant son discours sur l’accès des PME à la commande publique. Cet important marché public est presque inaccessible aux entreprises de moindre envergure. D’où cette nouvelle politique des marchés publics qui doivent être conforme aux normes permettant aux TPE d’en bénéficier. Ainsi, il urge que les textes prennent en compte ce paramètre qui permettrait aux entreprises marocaines de pouvoir décoller grâce à une politique de préférence nationale.

Pourtant, le ministre bien au fait des difficultés que rencontrent ces entreprises a regretté que « Jusqu’à présent, certaines TPE s’adressent aux  banques, d’autres aux organismes de microcrédit. Et on se retrouve avec des milliers de ces structures dans un no man’s land ». Or pour ces entreprises, trouver le prêt qu’il faut relève de l’exploit et s’ils arrivent à en trouver, le financement est plafonné à 50000 Dh.

Même si les PME subissent encore la dictature des géants du marché, il n’en demeure pas moins que les débats qui surgissent ces derniers temps vont, de fil en aiguille, coudre l’étoffe d’une santé financière stable et durable.

Sadikh Top

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