La Côte d’Ivoire renouvelle son appui à l’initiative marocaine d’autonomie au Sahara

La Côte d’Ivoire a renouvelé, mardi devant la 4ème Commission de l’ONU, son appui à l’initiative de large autonomie proposée par le Royaume du Maroc et jugée « crédible » par les Nations-Unies, en vue de résoudre définitivement le conflit artificiel autour du Sahara marocain.

Intervenant devant les membres de la Commission, le représentant de la Côte d’Ivoire a également tenu à saluer le nouveau modèle de développement au Sahara lancé par le Royaume du Maroc depuis 2015 et doté d’un budget de huit milliards de dollars.

« Le règlement définitif de la question du Sahara est indispensable à la quête de la consolidation de la paix et de la stabilité sur l’ensemble du continent africain », a insisté le diplomate ivoirien, soulignant qu’une solution pérenne « contribuera davantage au renforcement de la coopération entre les Etats membres de l’Union du Maghreb Arabe et à la cohésion souhaitée des pays africains ».

Il a, dans ce sens, renouvelé le plein soutien de la Côte d’Ivoire au processus politique mené sous l’égide exclusive des Nations-Unies, réaffirmant que l’ONU constitue le cadre approprié pour la recherche d’une solution de compromis politique réaliste, pragmatique et durable, tel que réaffirmé par les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, notamment ses résolutions 2440 et 2468.

Le diplomate ivoirien a également salué « la bonne tenue en Suisse, de deux tables rondes » sur la question du Sahara marocain, marquées par la participation du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie, et du polisario, soulignant que ces rencontres constituent des « avancées notables dans la poursuite des pourparlers orientées vers l’avènement d’une paix durable dans cette partie nord du continent africain ».

« La Côte d’Ivoire se félicite en outre de l’engagement de tous les participants à se retrouver bientôt pour une troisième table ronde, et les exhorte à adopter des mesures pragmatiques afin de parvenir à des points de convergence pour une sortie de crise », a-t-il dit.

« La bonne dynamique dans laquelle se trouve le processus politique donne, en effet, d’espérer un règlement du différend sur le Sahara, dans le cadre d’une solution politique réaliste, pragmatique et durable, basée sur le compromis », a conclu le représentant de la Côte d’Ivoire.

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