La Covid-19 a révélé de profondes inégalités et des failles de gouvernance en Asie du Sud-Est (ONU)

La pandémie de Covid-19 a mis à nu de profondes inégalités et des failles dans la gouvernance en Asie du Sud-Est et aussi montré qu’il était impératif de suivre une voie de développement durable, estimé le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

Actuellement, par habitant, l’Asie du Sud-Est a signalé beaucoup moins de cas de Covid-19 et de décès liés au virus que la plupart des autres régions du monde. Le Cambodge, le Laos, le Timor Leste et Viet Nam n’ont enregistré aucun décès à la mi-juillet, selon l’ONU.

La Thaïlande a été le premier pays à avoir signalé le premier cas de Covid-19 le 13 janvier 2020. En moyenne, les pays d’Asie du Sud-Est ont mis 17 jours pour décréter un état d’urgence ou un confinement.

« L’Asie du Sud-Est a pris des mesures de confinement qui lui ont épargné les souffrances et les bouleversements subis ailleurs », a dit M. Guterres à l’occasion de la publication jeudi de la Note de synthèse de l’ONU sur l’impact du Covid-19 en Asie du Sud-Est.

« Les gouvernements ont agi promptement pour enrayer la pandémie et éviter le pire. La coopération à l’échelle régionale a été solide dans de multiples secteurs », s’est-il félicité.

Cependant, la propagation du virus n’a pas encore été stabilisée. A ce jour les pays d’Asie du Sud-Est les plus touchés en termes de décès sont l’Indonésie et les Philippines. L’impact sanitaire, économique et politique de la Covid-19 a frappé le plus durement les personnes plus vulnérables. La pandémie a mis en évidence de profondes inégalités, des lacunes en matière de gouvernance et l’impératif d’une voie de développement durable pour la région. « Elle a également révélé de nouvelles menaces, notamment à la paix et à la sécurité », a relevé le chef de l’ONU.

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