La détermination du continent africain à sceller l’accord sur la ZLEC, un pas prometteur à soutenir

La détermination du continent africain à sceller l’accord portant sur la zone de libre-échange continentale (Zlec) est un pas prometteur vers l’avenir qui doit être soutenu, a affirmé Mme Rkia Derham, secrétaire d’Etat, chargée du Commerce extérieur.

Intervenant lors des sessions organisées dans le cadre du Forum international de l’investissement « Africa 2018 » à Charm el-Cheikh (8-9), Mme Derham a souligné qu’à la lumière des contraintes structurelles entravant le progrès économique et la compétitivité des pays africains, ainsi que la tendance vers une politique protectionniste, l’accord portant sur la zone de libre-échange continentale (Zlec) est un pas prometteur pour l’avenir du commerce intra-africain, qui mérite d’être appuyé, indique un communiqué du secrétariat d’Etat dont la MAP a reçu une copie.

Cette démarche doit être appuyée par un processus de négociation global et une libération graduelle favorisant une complémentarité régionale et continentale pour que les partenariats africains soient intégrés dans la liste « Fortune Global 500 », a-t-elle poursuivi.

→ Lire aussi : Benchaâboune représente SM le Roi aux travaux du Forum “Afrique 2018” à Charm El-Cheikh

Le continent africain est le dernier refuge de l’économie mondiale vu ses potentiels prometteurs de développement et la concentration d’un capital humain devant atteindre 2 milliards en 2040 dont 70 pc de jeunes de moins de 30 ans, outre le développement accéléré des zones de libre échange, a expliqué la secrétaire d’Etat, relevant que les dix prochaines années connaîtront une hausse de la population urbaine de près de 200 millions avec ce qui implique en termes de croissance du niveau de consommation qui s’approchera de celui des pays en développement.

Ce Forum, qui a été marqué par la participation de chefs d’Etat et de gouvernement africains en plus d’un parterre d’experts et d’acteurs du monde des affaires et de la société civile, s’est penché sur l’avenir des partenariats économiques, de la dynamique des investissements et des moyens de mettre en place des plateformes de coopération entre les gouvernements et le secteur privé dans les différents secteurs à forte valeur ajoutée en Afrique.

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