La loi-cadre n° 51.17 permet de pérenniser et sécuriser la réforme « tant attendue » du système éducatif

La loi-cadre n° 51.17 relative au système de l’éducation, de l’enseignement, de la formation et de la recherche scientifique va permettre de pérenniser et sécuriser la réforme « tant attendue » du système éducatif, a souligné, samedi à Casablanca, le ministre de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saïd Amzazi.

Intervenant dans le cadre de la 2ème édition de l’Université d’été de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), le ministre a mis en relief l’apport de cette loi-cadre sur le plan qualitatif, ajoutant que des tournées nationales seront entamées dés ce mois pour présenter son contenu dans la perspective d’aboutir à un pacte national fédérateur et mobilisateur autour de l’école publique marocaine.

L’éducation est une affaire de toute la société et englobe un large pan de celle-ci qui avoisine 10 millions d’usagers entre élèves, stagiaires et étudiants, a-t-il souligné, appelant à cet égard à fédérer les efforts pour promouvoir ce secteur et créer un engouement pour l’école publique.

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Le Maroc s’est inscrit, à l’instar de nombreux pays, dans une démarche de généralisation de l’enseignement y compris dans les régions les plus reculées du pays, a-t-il rappelé, se félicitant du taux de solarisation qui atteint plus de 99% au niveau du primaire et de la réduction de l’analphabétisme dans la mesure où seul un sur dix de la tranche 15-24 ans demeure analphabète.

Le ministre a en outre mis en avant, dans le cadre de l’obligation de la scolarisation, le passage d’un modèle de 6 à 15 ans à celui de 4 à 16 ans, notant que cela se traduira par un gain de 4 ans de la moyenne de scolarisation qui est considérée comme un indicateur très important dans le développement du capital humain.

Le marché de travail reçoit annuellement prés de 300.000 lauréats des universités et de la formation professionnelle, d’où la nécessité de professionnaliser les filières et de limiter la standardisation des profils, a affirmé M. Amzazi, notant qu’une nouvelle architecture pédagogique vient de voir le jour pour diversifier les filières et permettre un dosage des soft skills qui sont rares dans les cursus universitaires.

Placée sous le Haut patronage de SM le Roi, la 2ème Université d’été de la CGEM est marquée par la participation de plusieurs personnalités politiques et économiques nationales et internationales et de plus de 2000 entrepreneurs, universitaires et étudiants.

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