La maladie n’est pas à priori à l’origine de la disparition des abeilles dans certaines régions (ONSSA)

La maladie n’est pas à priori à l’origine de la disparition des abeilles dans certaines régions, un phénomène qui reste assez nouveau à ce stade, a annoncé, vendredi, l’Office National de Sécurité sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA).

Ce constat a été relevé à l’appui des premières constations sur le terrain effectuées par les services vétérinaires provinciaux relevant de l’office en coordination avec les représentants de la Fédération Interprofessionnelle Marocaine de l’Apiculture (FIMAP), indique un communiqué de l’ONSSA, qui précise que cette enquête sur le terrain s’inscrit dans le cadre du suivi de l’état de santé des ruchers dans le pays et intervient aussi suite au signalement de la désertion des abeilles par des apiculteurs dans certaines régions du Royaume.

L’objectif étant de cerner l’ampleur de ce phénomène inédit et d’en identifier les causes, note le communiqué, assurant que les premiers résultats des visites in situ effectuées par les équipes relevant des services vétérinaires provinciaux portant sur environ 23.000 ruches, ont permis de constater que cette désertion des ruches dont l’ampleur varie d’une région à une autre, est un phénomène inédit dans le Royaume.

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La même source ajoute que les analyses effectuées dans les laboratoires sur les ruches et le couvain d’abeilles, excluent d’une manière formelle l’hypothèse d’une maladie.

En attendant la levée du mystère, l’ONSSA assure qu’il poursuivra son enquête sur le terrain en coordination avec l’ensemble des intervenants et ce, en vue d’identifier les vraies causes de ce phénomène épidémique qui décime les colonies d’abeilles.

Le communiqué fait savoir en conclusion que ce phénomène connu sous l’appellation scientifique  »Syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles » a été constaté également dans des pays en Europe, en Amérique et en Afrique, ajoutant que les recherches attribuent cela à plusieurs facteurs, entre autres, la faiblesse des précipitations, la diminution de la quantité et de la qualité de l’alimentation disponible pour les abeilles ou encore l’état de santé des ruchers et les méthodes de prévention suivies.

Avec MAP

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