La Nouvelle-Zélande lance le rachat d’armes après le massacre de Christchurch

Le gouvernement néo-zélandais a lancé jeudi un programme de rachat d’armes visant à débarrasser le pays des armes semi-automatiques de type militaire comme celles utilisées par le terroriste qui a perpétré les attaques des mosquées de Christchurch.

« Le programme de rachat et l’amnistie a un but, retirer les armes les plus dangereuses de la circulation à la suite de la perte de vies humaines dans les mosquées Al Nour et de Linwood« , a souligné le ministre néo-zélandais de la Police, M. Stuart Nash.

En vertu de ce programme, les détenteurs de permis de port d’armes ont un délai de six mois pour livrer celles qui sont désormais illégales, alors qu’une amnistie a été mise place pendant cette période.

A l’expiration de ce délai, la détention des fusils semi-automatiques de type militaire sera passible de cinq ans de prison.

→ Lire aussi : Nouvelle-Zélande : la nouvelle loi sur les armes entre en vigueur

Le gouvernement a alloué un budget de 218 millions de dollars néo-zélandais (127 millions d’euros) pour les dédommagements qui seront déterminés en fonction du modèle et de l’état de chaque arme.

Dans les heures qui avaient suivi le massacre du 15 mars dernier qui avait fait 51 morts, la Première ministre Jacinda Ardern avait annoncé un durcissement de la législation sur les armes.

Le suprémaciste blanc, qui a perpétré la pire tuerie dans l’histoire du pays, se serait servi d’un total de cinq armes, y compris de deux fusils semi-automatiques de type militaire.

Selon les estimations de la police, quelque 14.300 fusils semi-automatiques de type militaire sont en circulation dans le pays.

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