LA PEINE DE MORT, DITES-VOUS ? OUI ET OUI…

Le sort et la tragédie que Khadija, jeune fille de Beni Mellal, vient de connaître, nous terrifient toutes et tous. Voilà une fille de 17 ans qui se fait kidnapper devant chez elle dans un douar( ou commune), emmenée de force à moto vers une forêt, jetée dans les bras d’une pourriture de 14 petits malfrats – 18 à 30 ans -, séquestrée pendant plus de 4 semaines, soumise à la torture, marquée au fer rouge sur tout son corps, brûlée aux mégots, tatouée ensuite sur tout son corps, avec des dessins païens , traînée dans la boue et la crasse, dépersonnalisée, dépouillée de son identité humaine, désincarnée avec des méthodes comme seuls savaient le faire les Nazis, livrée malgré elle aux sexe sauvage et barbare, frappée violemment sans jamais savoir elle-même pourquoi, insultée comme une trainée, battue et abattue, humiliée, droguée, violée et écorchée vif dans sa chair et son âme, blessée…

Les petites frappes de machos qui ont brisé la vie et l’avenir de cette jeune fille, s’en sortiraient-ils à bon compte ? Je ne le pense pas. Sauf que, justice pour justice, ils doivent payer. Car, nul qualificatif ne peut leur convenir : des voyous, des criminels, mcharmlines, rien…L’affaire ne relève pas d’elle seule désormais , ou de son père qui s’est « arrangé » avec les criminels pour ne pas les dénoncer, mais du parquet, du Code pénal et de toute la société qui est révoltée. 

Combien de crimes de ce genre vont-ils continuer à demeurer impunis ? Combien de temps devrions-nous encore garder le silence complice et faire preuve de tolérance alors que nos filles et nos femmes subissent violences sur violences, sont recluses au rang d’objets haïssables, exposées aux prédateurs ? Là où le silence et la pseudo justice s’efforcent de trouver des excuses aux criminels et des circonstances atténuantes, prospèrent l’impunité et la délinquance sauvage.

La question a été posée : faut-il instaurer ou officialiser la peine de mort pour ces criminels ? Oui et encore oui ! Et les pseudo intellectuels qui nous la ramènent ici, jouant les Badinter de service, peuvent aller se coucher, parce que ce n’est pas leur fille, leur sœur ou leur femme qui ont subi l’humiliation et perdu leur raison et leur espoir d’exister…La haine de la femme, y en a marre…

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