La question migratoire doit concerner la communauté internationale toute entière

La question de la migration ne concerne pas seulement les pays méditerranéens, mais le monde entier et son traitement doit se faire selon une approche qui met à contribution la communauté internationale toute entière, ont indiqué les participants à un colloque international sur la migration.

La nature, l’ampleur et la multiplicité des mouvements migratoires observés laissent entrevoir un phénomène durable, dont la composition et la complexité interrogent, autant qu’elles questionnent, les capacités d’action et de coordination des Etats et des acteurs concernés, ont souligné les participants à cette rencontre organisée jeudi à Tunis sous le thème « Dynamiques migratoires dans la région euro-méditerranéenne : quelles réponses aux enjeux actuels et à venir?, quelle place pour la coopération régionale et internationale? ».

S’exprimant à cette occasion, le ministre tunisien des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi, a déclaré que les solutions proposées pour résoudre le phénomène de la migration et de l’asile doivent tenir compte de l’aspect humanitaire et des droits de l’homme des migrants, afin de faire de l’espace méditerranéen un espace de paix, de stabilité et de protection des droits de l’homme.

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Il a estimé à ce propos que les mesures unilatérales constituent un obstacle à la recherche de solutions consensuelle à ce dossier qui doit être traité avec toute l’attention nécessaire.

La rencontre a traité plusieurs thématiques, notamment « Quelle analyse commune peut-on dresser des principales dynamiques migratoires dans la zone euro-méditerranéenne ? », « Comment répondre aux besoins de protection dans la région de manière partagée et équilibrée ? », « Comment concilier les exigences de maîtrise de flux migratoires avec celles d’une économie internationale de plus en plus tournée vers la mobilité et l’attractivité des savoirs et des compétences venus d’ailleurs ? » et « Quelle place pour la coopération euro-méditerranéenne sur ces questions et quelle articulation avec les cadres existants (accords bilatéraux, pactes mondiaux, fonds fiduciaire d’urgence, processus de Rabat…) ? ».

Ce colloque est initié par l’Observatoire tunisien de la migrations, en partenariat avec l’Association « France terre d’asile » et sa section en Tunisie. Ont pris part à cette rencontre des experts et des chercheurs en migration, des professionnels des médias de Tunisie, de France et du Maroc et un représentant du Haut Commissariat pour les réfugiés.

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