La vaccination contre la Covid-19, une « obligation morale » envers la société, selon le chef de l’ONU

La vaccination contre la Covid-19 est une « obligation morale » envers la société, a estimé, mercredi, le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, qui a encouragé tout un chacun à se faire vacciner contre la maladie afin de mettre fin au risque de contagion et contenir la pandémie.

« J’encourage tout un chacun qui a accès au vaccin à se faire vacciner, parce que ce n’est pas uniquement un service que l’on rend à soi-même, mais chacun d’entre nous qui se fait vacciner rend service à la communauté (…) en mettant fin au risque de contagion », a déclaré M. Guterres lors d’une conférence de presse virtuelle à New York.

« Pour moi, la vaccination est une obligation morale » envers la communauté et la société, a dit le chef de l’ONU, lors de cette conférence conjointe avec le Président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, à l’issue de la tenue de la Quatrième conférence annuelle entre les deux organisations.

M. Guterres a assuré qu’il compte, lui-même, se faire vacciner contre la Covid-19, et qu’il n’a aucun problème à le faire en public.

Evoquant, par ailleurs, la situation sanitaire en Afrique, le Secrétaire général de l’ONU a relevé que le continent a jusqu’à présent enregistré plus de 2.200.000 cas de Covid-19 et plus de 53.000 décès, estimant qu’il y a « un réel espoir » que les vaccins – en combinaison avec d’autres mesures de santé publique – aideront à surmonter la pandémie.

« Je réitère mon appel pour qu’un vaccin Covid-19 soit un bien public mondial accessible à tous, partout », a dit M. Guterres, déplorant que la plupart des pays africains manquent de financement pour répondre adéquatement à la crise, en partie à cause de la baisse de la demande et des prix de leurs exportations de produits de base.

« Une fois de plus, je lance un appel pour une approche internationale audacieuse et coordonnée des efforts d’allégement de la dette des pays africains, y compris, le cas échéant, l’annulation de la dette et l’augmentation significative de l’aide financière aux pays africains pour fournir les liquidités nécessaires et financer la reprise », a plaidé le Secrétaire général.

( Avec MAP )

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