La Zambie prête à répondre aux demandes alimentaires en Afrique

La Zambie est capable de répondre à la demande alimentaire croissante en Afrique, car elle possède des terres arables abondantes et des conditions climatiques favorables, a indiqué samedi un collectif d’experts africains.

«Un pays comme la Zambie dispose d’un grand potentiel pour répondre à la demande alimentaire, en augmentant ses exportations agricoles et en transformant ses produits», ont souligné les économistes dans un article publié sur le journal sud-africain «The Conversation».

Ils ont ajouté que les agriculteurs zambiens peuvent gagner des revenus substantiels grâce à une production accrue, qui pourrait en même temps atténuer les pressions sur les produits alimentaires dans des pays comme le Kenya, frappé par la sécheresse.

«Pour réaliser ces opportunités, les produits zambiens doivent atteindre les marchés d’exportation à de bons prix. La Zambie a besoin ainsi de marchés transfrontaliers compétitifs et de services de transport et de logistique efficaces», ont-ils expliqué.

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Les experts africains ont également fait observer que l’intégration régionale est la clé pour libérer le potentiel énorme de la Zambie pour ancrer une croissance agricole durable et faire de ce pays d’Afrique australe «le grenier à céréales de toute la région».

Par ailleurs, les économistes ont rappelé que les pays africains sont confrontés à de grands défis pour s’adapter au changement climatique et répondre à la demande alimentaire croissante, notant que la sécheresse actuelle en Afrique de l’Est est la dernière manifestation de l’évolution des conditions météorologiques au niveau mondial.

«Les effets néfastes du changement climatique qui se poursuivent signifient que davantage d’investissements sont nécessaires pour rendre l’agriculture résiliente, notamment dans la gestion de l’eau, l’irrigation, les installations de stockage, ainsi que les systèmes de conseil et d’information», ont-ils relevé.

Les experts ont conclu que la vulnérabilité de l’ensemble de l’Afrique australe et orientale en tant que «point chaud» climatique signifie qu’une action régionale urgente et coordonnée est nécessaire.

Avec MAP

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