L’Algérie continue de couvrir les crimes commis par le « polisario » dans les camps de Tindouf, dénonce Amnesty International

Les autorités algériennes continuent de couvrir les crimes commis par le « Polisario » dans les camps de Tindouf, soumis à leur contrôle, a dénoncé Amnesty International.

L’Algérie continue d’adopter cette politique et ce, malgré les appels répétés par les organisations internationales de défense des droits humains, en particulier Amnesty International, pour demander des comptes aux responsables de la perpétration de tels crimes, a affirmé le directeur exécutif d’AI- Section Maroc, Salah Abdellaoui, lors d’un point de presse à Rabat consacré à la présentation des grandes lignes du rapport annuel de l’AI sur la situation des droits de l’Homme dans le monde.

Selon ce rapport intitulé « La situation des droits humains dans le monde » et qui a concerné 159 pays, le mouvement des droits de l’homme dans plusieurs pays, notamment au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, fait face à un défi « notable » puisque les gouvernements de ces régions continuent « à faire pencher l’approche de la sécurité dans le traitement des questions liées aux droits humains ».

Ces pays ont aussi limité et entravé l’exercice du droit à la liberté d’expression, d’association, de réunion pacifique et ciblé les médias sociaux surtout, « ce que considèrent les autorités comme critiques abusives ou insultantes vis-à-vis des pouvoirs publics, des symboles ou de la religion », a-t-il expliqué.

Tout au long de 2016, la vie de millions de personnes dans le monde a été exposée au risque en raison de la négation des droits fondamentaux et les discours de haine et de racisme, ainsi que les tragédies de l’immigration, des conflits et des guerres, ajoute le rapport, mettant l’accent sur le besoin urgent pour les gouvernements, les parties de la société civile internationale et d’autres forces en position de pouvoir et d’influence d’assumer leur responsabilité pour mettre fin à la détérioration de la situation des droits humains dans le monde.

La caractéristique générale qui attire l’attention en 2016 est que « le monde est resté les bras croisés sur les atrocités commises » en Syrie, au Yémen, au Soudan et ailleurs, y compris aux territoires palestiniens occupés, relève la même source, estimant que, dans l’ensemble, 2016 a été « désastreuse » pour des millions de personnes dans cette région.

Le directeur général de la section marocaine d’Amnesty International, Mohamed Sektaoui, a averti de l’apparition d’une tendance « effrayante »: « Nous ; face aux autres », mettant en garde contre la montée d’une tendance mondiale vers l’adoption de politiques basées sur la haine, l’intimidation et la discorde au lieu d’un régime basé sur la diversité.

Pour 2017, M. Sektaoui prédit l’ »aggravation » des crises actuelles en raison de l’absence d’un leadership international en matière des droits de l’Homme, assurant qu’AI appelle à déployer davantage d’effort pour consolider les principes des droits de l’Homme et promouvoir la culture des droits de l’Homme dans sa globalité.

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