Le Parlement européen veut un accord d’association avec le Royaume-Uni après le Brexit

 La Conférence des présidents du Parlement européen s’est prononcée pour un accord d’association qui réunirait le Royaume Uni et l’Union européenne après le Brexit.

Dans un projet de résolution adopté, mercredi, les présidents des groupes politiques du Parlement européen ont estimé que le cadre approprié de la relation UE-GB post Brexit serait un accord d’association qui reposerait sur quatre piliers, à savoir les relations économiques et commerciales, la politique étrangère, la sécurité intérieure et la coopération thématique.

Le texte souligne que tout cadre pour les relations futures devrait respecter l’intégrité du marché intérieur, l’union douanière et quatre libertés, sans permettre une approche sectorielle. Il devrait préserver l’autonomie de décision et l’ordre juridique de l’UE, y compris le rôle de la Cour de justice de l’UE. La proposition de résolution réaffirme l’importance accordée à la garantie d’un traitement égal et équitable pour les citoyens de l’UE vivant au Royaume-Uni et pour les citoyens britanniques vivant dans l’UE.

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Le président du Parlement européen, Antonio Tajani, a indiqué que «les principes régissant nos futures relations sont clairs: l’intégrité du marché unique doit être préservée, un pays tiers ne peut être traité plus favorablement qu’un État membre de l’UE et des conditions de concurrence équitables sont essentielles». Il a souligné la nécessité d’établir «une relation aussi étroite que possible entre l’Union européenne et le Royaume-Uni », relevant que le Brexit « ne résoudra pas les problèmes communs tels que le terrorisme et la sécurité».

Pour le coordinateur du Parlement européen sur le Brexit, Guy Verhofstadt, «il est important que le gouvernement britannique envisage sérieusement de s’impliquer dans la proposition du Parlement européen en faveur d’un accord d’association, comme le prévoit l’article 217 du traité de l’UE », se disant « convaincu que cela permettra à l’Union et au Royaume-Uni de mettre en place un partenariat durable, profond et spécial pour l’avenir ».

« Nous attendons avec impatience de recevoir des éclaircissements supplémentaires de la part du gouvernement britannique concernant les droits des citoyens, car un certain nombre de questions n’ont pas encore été résolues. Nous n’acceptons pas la position de négociation du Royaume-Uni qui maintient des discriminations entre les citoyens de l’UE arrivant avant et ceux arrivant après le début de la période de transition », a-t-il ajouté.

Les députés débattront de ce projet de résolution avec le Président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et le négociateur en chef pour le Brexit Michel Barnier mardi prochain.

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