L’ambassade d’Israël en Colombie va planter 17.000 arbres en hommage au rétablissement des relations avec le Maroc

L’ambassade d’Israël en Colombie a présenté, jeudi, un projet de plantation de 17.000 arbres en hommage au rétablissement des relations diplomatiques avec le Maroc.

Cette initiative a été annoncée à l’occasion de la célébration de la Journée Internationale de la Terre, par le ministère colombien de l’Environnement et du développement durable et l’ambassade israélienne en Colombie.

Ainsi, en hommage au rétablissement des relations entre le Maroc et Israël, l’ambassade israélienne a présenté un projet de plantation d’une forêt qu’elle a baptisée « Forêt de la Paix et de la réconciliation », où seront plantés 17.000 arbres.

Cette forêt, qui sera plantée à San Luis, une municipalité relevant du département d’Antioquia (nord-ouest), s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale proposée par le président colombien Ivan Duque et conduite par le ministère de l’Environnement et du développement durable, dans l’objectif de planter 180 millions d’arbres à l’horizon 2022 à travers la Colombie.

L’opération de plantation d’arbres sera accompagnée par le ministère colombien de la Défense, par l’intermédiaire de la Brigade de déminage humanitaire de l’Armée.

Pour marquer le lancement de cette initiative écologique, un premier arbre a été planté dans le jardin de la résidence du Maroc à Bogotá par l’ambassadeur du Royaume en Colombie et en Équateur, Farida Loudaya et l’ambassadeur d’Israël, Christian Cantor, en présence d’Adriana Santa, responsable de la stratégie de plantation de 180 millions d’arbres au ministère de l’Environnement et du développement durable.

Dans une allocution à cette occasion, M. Cantor a affirmé qu’ »il était extraordinaire de pouvoir réunir deux objectifs, chacun avec ses mérites : d’une part l’initiative du président colombien de lutte contre le changement climatique et de l’autre, la démonstration d’unité et de réconciliation (…) pour montrer au monde qu’ensemble nous pouvons faire des choses merveilleuses, comme Israël et le Maroc le font en faveur de la paix ».

« En matière d’innovation et de durabilité climatiques, Israël peut servir à la fois d’exemple et de fournisseur de solutions aux problèmes mondiaux », a assuré le diplomate israélien.

A son tour, Mme Loudaya s’est félicitée de cette action qui vise à protéger l’environnement, une question prioritaire pour le Maroc, notant qu’avec cet acte symbolique profond de par sa portée, « nous contribuons à la stratégie lancée par M. Duque en vue de planter 180 millions d’arbres à travers la Colombie ».

Dans ce sens, la diplomate marocaine a souligné la vision « stratégique, proactive et audacieuse » de SM le Roi Mohammed VI en matière écologique, qui a fait du Maroc un pionnier dans le domaine des énergies renouvelables solaires et éoliennes en Afrique et un leader mondial dans l’investissement en énergie propre en vue d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat.

Le Royaume, qui a abrité la COP 22 en 2016, a été consacré et reconnu par la communauté internationale pour ses actions fructueuses menées dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, a-t-elle poursuivi, précisant que l’initiative de l’ambassade israélienne attire l’attention sur les nombreux défis auxquels sont confrontés les pays du Sud et les États insulaires en termes d’adaptation au changement climatique.

« C’est aussi une occasion opportune de diffuser un message d’union, de paix et de réconciliation, de briser toutes les barrières et de favoriser une culture d’harmonie, de fraternité et de coexistence », a affirmé Mme Loudaya.

Pour sa part, Adriana Santa a estimé que « cette forêt de réconciliation et de paix nous unit tous », ajoutant que cette initiative des pays « frères » que sont Israël et le Maroc permet d’aider à restaurer dans tous les sens du terme, à la fois les écosystèmes et les habitants des territoires touchés.

« Ces arbres renforcent ce que nous avons proposé au Gouvernement, un engagement à planter 180 millions d’arbres et de contribuer à la réduction de 51% des émissions de gaz à effet de serre du pays à l’horizon 2030 », a-t-elle dit.

Mme Santa a salué l’initiative de plantation de la Forêt de la paix et de la réconciliation qui « est née de l’espoir, de la paix, de la fraternité », relevant qu’avec la durabilité et la préservation, « nous voulons contribuer fortement à la protection de l’environnement, de la biodiversité et des forêts ».

( Avec MAP )

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