L’ambassadeur du Maroc au Pérou souligne l’expérience du Royaume dans le domaine d’immigration et d’asile

L’Ambassadeur du Maroc au Pérou, Amin Chaoudri a mis en avant la politique du Royaume en matière d’immigration et d’asile, basée sur une approche humaine, intégrée et globale.

Intervenant lors d’une rencontre virtuelle sur le thème de « l’immigration vénézuélienne au Pérou: défis et opportunités », M. Chaoudri a souligné que l’engagement du Maroc s’illustre par sa contribution aux efforts régionaux et internationaux dans la gestion de ce phénomène et par le partage de son expérience avec ses partenaires internationaux, rappelant l’élaboration par le Royaume d’une stratégie efficace de mise en œuvre du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières.

Depuis le début du 21e siècle, le Maroc est devenu un pays d’accueil pour les migrants de différentes régions du monde, comme le Moyen-Orient, l’Asie, l’Europe et l’Afrique subsaharienne, a-t-il ajouté, notant que cette transformation du Maroc en pays d’accueil et de résidence reflète la stabilité et la sécurité dont il jouit, ainsi que sa croissance économique soutenue.

Face à cette situation, a expliqué le diplomate, le Maroc, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a mis en place une nouvelle politique d’immigration selon une approche humaine, intégrée et globale, précisant que la Constitution du Royaume comprend des articles relatifs à l’immigration et à la résidence des étrangers, à la non-discrimination, au droit d’asile et à l’égalité dans les droits des citoyens marocains et étrangers.

Par ailleurs, le Royaume a adopté, dans le cadre de la Stratégie nationale d’immigration et d’asile, une série de mesures afin de protéger les droits et libertés fondamentales des migrants, a fait observer M. Chaoudri, pour qui cette stratégie a permis, suivant une approche participative, de faciliter l’intégration des migrants, de renforcer l’arsenal juridique, de créer un cadre institutionnel approprié et de gérer les flux migratoires dans le respect des droits de l’Homme.

La stratégie comprend 11 programmes couvrant des domaines aussi divers que l’éducation, la santé, le logement, l’assistance sociale et humanitaire, la formation professionnelle, l’emploi, la gestion des flux de migrants, la lutte contre la traite des êtres humains, la coopération, les partenariats internationaux, le cadre juridique, les accords, la gouvernance et la communication, a-t-il détaillé, rappelant que le Maroc a régularisé la situation de pas moins de 50.000 immigrés.

M. Chaoudri a ajouté que la Stratégie nationale pour la migration et l’asile a également permis aux réfugiés de retrouver leur dignité et de contribuer à créer de la richesse, notant que 62 pour cent des réfugiés au Maroc sont des femmes et des enfants.

Soulignant que les immigrés résidant au Maroc bénéficient actuellement de la campagne de vaccination contre le coronavirus, l’ambassadeur marocain a indiqué que le Royaume, qui voit en la migration une opportunité et non une menace, est l’un des rares pays qui ont développé une stratégie nationale pour gérer cette problématique, devenant un modèle de bonne gouvernance dans ce domaine.

D’autre part, M. Chaoudri est revenu sur le retour du Royaume à l’Union africaine, un événement qui a marqué « un succès diplomatique » et réaffirmé les liens du Maroc avec sa famille institutionnelle africaine, au sein de laquelle Rabat joue un rôle de pionnier en matière migratoire.

Le diplomate a souligné les efforts et initiatives lancés par SM le Roi Mohammed VI dans le domaine des migrations en Afrique, citant la création de l’Observatoire Africain des Migrations à Rabat, qui dotera le continent de données nécessaires à la prise de décision et à l’élaboration de stratégies migratoires selon une vision plus claire.

Il a également rappelé que le Royaume avait organisé en décembre 2018 la Conférence intergouvernementale qui a été sanctionnée par l’adoption du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, comme il avait encouragé l’adoption d’une feuille de route régionale pour mettre en œuvre les principes du Pacte de Marrakech à l’échelle de la Méditerranée occidentale, lors de la huitième Conférence ministérielle du « Dialogue 5+5 » sur les migrations et le développement, qui s’est tenue à Marrakech en 2020.

Ce séminaire a été marqué par la participation notamment de la présidente du Congrès péruvien, Mirtha Vásquez, de la Directrice de l’Office national des migrations du Pérou, Roxana del Aguila Tuesta et de la représentante du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés pour l’Amérique du Sud, Federico Agusti. La visioconférence sur l’immigration vénézuélienne au Pérou a connu la participation également de plusieurs responsables et experts dans le domaine.

( Avec MAP )

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