L’ambassadeur Youssef Amrani : « Entre mythes et réalités comprendre le différend régional autour du Sahara »

« Dans le cadre de sa campagne de communication intitulée« entre mythes et réalités comprendre le différend régional autour du Sahara », l’Ambassade du Royaume du Maroc à Pretoria  a diffusé , ce Mardi 1er septembre, la 4eme séquence vidéo des 8 capsules thématiques sur les profondeurs historiques, les exactitudes juridiques  et les pertinences  politiques du dossier de la Question Nationale.

Après avoir déconstruit faits et arguments juridiques à l’appui, les allégations idéologiques  se référant au Sahara  comme la dernière colonie en Afrique, dissipé les brouillards fallacieux entourant la question référendaire et mis en lumière les cohérences des dynamiques onusiennes engagées, l’Ambassadeur Youssef Amrani revient pour cette 4eme épisode sur les défaillances de responsabilité et les transgressions de devoir qui maintiennent les populations séquestrées dans les camps de Tindouf dans des situations humanitaires toujours plus dégradées.

« Les violations des droits de l’homme par les séparatistes du « polisario » dans les camps de Tindouf en Algérie se poursuivent depuis la création des premiers camps il y a plus de 40 ans, et les abus systématiques se sont multipliés. Des dizaines de milliers d’individus restent toujours séquestrées dans des conditions désespérées, sans liberté d’expression, sans liberté de circulation ni de travail et ce en flagrante violation du droit international humanitaire. »

A la précarité s’ajoute l’opacité. Il est expliqué lors de cette séquence vidéo que  l’accès aux camps pour les observateurs des droits de l’homme est limité et soumis à des exigences strictes dont la drasticité est naturellement source de soupçons. « L’Algérie et le « polisario » se refusent constamment, dans le déni de toute norme juridique, de permettre aux Nations Unies de procéder à un recensement ».

Cette opacité est celle qui met le voile sur des réalités sans doute encore plus désastreuses. De nombreux organismes indépendants et hautement reconnus dont le Parlement Européen et l’Office Européen de Lutte Anti-Fraude (l’OLAF) rapportent que le « polisario » détourne régulièrement l’aide alimentaire internationale destinée aux populations des camps.

La communauté internationale s’érige à l’encontre de l’instrumentalisation politicienne, ignoble et éhontée qui est faite d’une population plongée dans le désespoir et réduite au silence. La Convention de Genève de 1951 sur les réfugiés et son protocole de 1967 ne peuvent éperdument être violés dans l’indifférence et l’oubli général.  Ces camps de séquestrés sont des zones de non-droits et ne seraient continuer à l’être indéfiniment.

Il devient inéluctable et impératif d’apporter les réponses formelles, sans doute, gênantes pour certaines parties, sur le nombre de personnes vivant dans les camps de Tindouf, la volonté de ces derniers et les circuits parallèles empruntés  par les millions d’euros d’aides humanitaires dont les populations séquestrées  n’ont vu ni la couleur ni senti l’odeur.

Le recensement appelé de façon réitérée, continue et sans équivoque par le Conseil de Sécurité des Nations Unies, l’UE et différents partenaires, doit prendre forme et s’opérer dans les meilleurs délais possibles.

Combien de temps encore peut-il être accepté que l’Algérie puisse déléguer  la protection des droits de l’Homme sur son territoire et transfère une partie de ses attributions souveraines à un groupe armé comme le « polisario » ?

Combien de temps encore peut-il être accepté que l’Algérie puisse déléguer  la protection des droits de l’Homme sur son territoire et transfère une partie de ses attributions souveraines à un groupe armé comme le « polisario » ?

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