L’application des normes migratoires péruviennes nécessite le “retour immédiat” de la séparatiste du polisario en Espagne

L’application des lois migratoires du Pérou requiert le retour immédiat de la séparatiste polisarienne, la dénommée Khadijetou El Mokhtar, en Espagne, d’où elle a embarqué pour Lima, a annoncé mercredi le ministère des Affaires étrangères de ce pays sud-américain.

« En application des normes migratoires péruviennes, Khadijetou El Mokhtar doit immédiatement retourner en Espagne », souligne le ministère des Affaires étrangères du Pérou dans un communiqué publié son site web, relevant que « la citoyenne espagnole est interdite d’accès au Pérou, en vertu d’une décision de l’instance nationale chargée des migrations datant du 18 août dernier », pour « infraction à sa qualité migratoire de touriste pendant son séjour dans notre pays ».

Le ministère indique que « la citoyenne espagnole demeure volontairement à l’aéroport international de Lima étant donné qu’elle refuse le réembarquement vers son pays d’origine et qu’elle n’accepte pas les facilités qui lui sont offertes par l’instance nationale chargée des Migrations », ajoutant que « les autorités migratoires ont agi dans le respect des droits de la dénommée Khadijetou El Mokhtar qui reçoit en tout moment l’assistance consulaire du Consulat Général d’Espagne à Lima ». 

Le ministère des AE péruvien précise également que les relations diplomatiques avec « la république sahraouie fantoche » sont suspendues depuis l’année 1996, en foi de quoi « le gouvernement péruvien ne reconnait pas l’accomplissement officiel de missions de représentation diplomatique ou de démarches diplomatiques par des délégués de la fantomatique RASD dans notre pays ». 

« Le gouvernement péruvien n’envisage pas le rétablissement des relations diplomatiques avec la RASD », affirme le ministère.

Le ministre péruvien de l’Intérieur, Carlos Basombrio, a affirmé récemment que la dénommée Khadijetou El Mokhtar « n’est pas reconnue et n’a pas été invitée par le ministère des Affaires étrangères du Pérou ». 

La semaine dernière, les services péruviens de l’immigration relevant du ministère de l’Intérieur ont, à leur tour, démenti les allégations de la séparatiste du « polisario » concernant son arrestation, soulignant que cette citoyenne espagnole ne dispose pas de visa diplomatique délivré par les autorités péruviennes et n’a obtenu aucun avantage ou immunité en tant que représentante du « polisario » à Lima, contrairement à ses allégations fallacieuses.

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