Lauréats première édition des prix littéraires de la région Casablanca-Settat

La Région Casablanca-Settat a remis hier, jeudi 13 février, les Prix Littéraires organisés, en partenariat avec l’Union Professionnelle des Éditeurs du Maroc (UPEM).

Pour rappel, ce sont plus de quarante ouvrages, publiés entre le 1er janvier et le 31 décembre 2018, qui ont participé à ce concours organisé pour la première fois sous l’égide d’une Région du Maroc. Les quatre catégories des Prix Littéraires ont été désignées par des noms en référence à des figures marocaines marquantes et symboliques.

Les membres du Jury étaient :

  • Bahaa Trabelsi, Présidente du Jury, écrivaine et journaliste
  • Hassan Rachik, écrivain et sociologue
  • Souad Mekkaoui, écrivaine et journaliste
  • El Houssain El Moujahid, secrétaire général de l’IRCAM
  • Jalal El Hakmaoui, poète et traducteur
  • Driss Azdoud, écrivain et universitaire

Le Prix Mohamed Zefzaf, Prix Littéraire de l’année en langue arabe.

La lauréate est Karima Ahdad pour son roman Banat Assabar, paru aux éditions Le Fennec.
C’est un roman empreint de fraîcheur, novateur et une plume d’une grande modernité. Le style est épuré et sans fioritures. La polyphonie du texte est originale. Un roman contemporain et audacieux.

Le Prix Mohamed Zerktouni, Prix Littéraire l’année en langue amazighe.
Le lauréat est Lahcen Zaheur pour son ouvrage Aghyoul d uzgn, paru aux éditions Rabitat Tira Lilkitaba bil Amazighia.

Un livre qui s’inscrit dans une nouvelle tendance, celle du roman, un nouveau genre dans la nouvelle littérature d’expression amazighe contrairement aux productions littéraires amazighes, largement dominées par la poésie et la nouvelle. Son ouvrage,  consiste en une réflexion philosophique et existentielle sur l’espèce, l’instinct animal et la nature humaine. D’autant que l’auteur a usé d’un style et d’un vocabulaire qui tendent vers la standardisation de la langue amazighe en transcendant les différences entre les variantes dialectales de cette même langue.

Le Prix Driss Chraïbi, Prix Littéraire de l’année en langue française.
La lauréate est Zakya Daoud pour son ouvrage Abdallah Ibrahim. L’histoire des rendez-vous manqués paru aux éditions La Croisée des Chemins.

C’est une biographie d’un personnage historique d’envergure qui permettra aux nouvelles générations de découvrir une personnalité qui a marqué l’histoire du Maroc et un homme qui a posé les jalons de la modernité.

Une Mention Spéciale du Jury a été attribué à Abdou Filali-Ansary pour son ouvrage Les musulmans face à leur histoire publié aux éditions Le Fennec. Il s’agit d’un ensemble de textes offrant l’avantage de proposer une structure et un projet sur une thématique porteuse et d’actualité.

Le Prix Tayeb Saddiki, Prix Littéraire de la traduction de l’année.

Le lauréat est Ahmed Amraoui pour sa traduction Mohallil Nafsani Fi Al Madina (Un psy dans la cité) paru aux éditions la Croisée des Chemins.

Ce livre, sous forme d’entretiens, traite de psychanalyse et d’éducation et propose une approche du phénomène au travers de la structure familiale et de la jeunesse, s’appuyant sur une langue arabe correcte, une maîtrise de la terminologie et un style limpide, dans un contexte où certaines questions délicates (réseaux sociaux, par ex.) se posent avec acuité aux niveaux de la santé psychique et de l’éducation.

Le gagnant de chaque catégorie a reçu un chèque de 50 000 MAD

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